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Espagne : les mineurs réclament le maintien d'un soutien public jusqu'en 2018
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Environ 200 mineurs du nord de l'Espagne prendront la route, vendredi 22 juin, pour une " marche noire " sur Madrid, où ils prévoient d'arriver le 11 juillet. L'objectif est de" rappeler au gouvernement de Mariano Rajoy que le charbon est stratégique et qu'il a un avenir ", ont annoncé, dans un communiqué, les Commissions ouvrières (CCOO).
Depuis près d'un mois, les mineurs sont engagés dans une grève d'une durée " illimitée ". Les puits sont fermés, certains occupés, et la population est en ébullition et multiplie les manifestations, parfois violentes, pour obliger le gouvernement à revenir sur sa décision de supprimer 63 % des subventions pour l'exploitation du charbon en 2012.
Mardi 19 juin dans la soirée, près de 400 femmes de mineurs ont manifesté devant le Sénat, à Madrid, et une centaine ont pu entrer dans la Chambre haute, où les sénateurs votaient les réductions des aides au charbon. Debout dans les tribunes, elles ont chanté un hymne minier, avant d'être délogées.
Pour le secteur, qui ne survit que grâce aux aides de l'Etat, il ne fait pas de doute que cette réduction de 190 millions d'euros, sur un total de 301 millions, condamne les mines à la fermeture et signifie la mort des localités qui en vivent.
La grève générale, convoquée lundi 18 juin par le syndicat CCOO et l'Union générale des travailleurs (UGT) dans une cinquantaine de villes des régions des Asturies, d'Aragon et de Castille-et-Leon, avait été un succès. Dans les Asturies, les commerces avaient largement répondu à l'appel à la grève. A Leon, entre 10 000 et 15 000 personnes ont manifesté.
Production non rentable
Les mines de charbon emploient 7 900 personnes en Espagne dans 47 puits. On est loin des 50 000 mineurs de charbon que l'Espagne comptait dans les années 1980, et la production a chuté des 20 000 tonnes annuelles produites alors à 8 tonnes actuellement.
Le charbon étranger, moins cher et de meilleure qualité, rend la production nationale non rentable. Mais, selon les syndicats, les mines font encore vivre de manière indirecte 20 000 à 30 000 personnes, dans des zones où n'existe aucune activité de substitution.
C'est pourquoi ils exigent que la politique de soutien soit maintenue, au moins jusqu'en 2018, comme s'y était engagé le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero. Car, pour les syndicats, la fermeture des mines " condamnerait les bassins à l'émigration et à un dépeuplement total. "
Pour les mineurs, pas question de céder. Mais pour le gouvernement de Mariano Rajoy non plus : il doit se montrer ferme dans sa politique de rigueur pour convaincre ses partenaires européens qu'il respectera ses engagements de réduction du déficit.