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Podemos, une histoire qui file du mauvais coton...
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Révélations choc des coulisses bureaucratiques d'un parti qui, suite à son douloureux échec aux élections catalanes de décembre dernier, tentait de se relancer, en vue des prochaines élections, en invoquant l'esprit des Indigné-es (le 15 M) tout en prônant une alliance avec un PSOE (socialistes) pourtant terriblement aligné dans l'affaire catalane, mais pas seulement, sur le PP !
Un document "confidentiel" de Carolina Bescansa, l'une des cofondatrices de Podemos, membre du courant iglésiste mais en rupture de ban pour Vistalegre 2 sur une position appelant à dépasser la violente division Iglesias/Errejón et tombée en disgrâce de par ce congrès, a été diffusé, par erreur, pendant quelques secondes. Dans ce document elle propose à Errejón, réconcilié mais en tension avec Pablo Iglesias, une alliance pour prendre la tête de Podemos contre ledit Iglesias : à lui, la présidence de la Communauté de Madrid (élection en 2019), à elle la direction nationale du parti. Les termes de ce texte explicitent la mise à l'écart des membres du courant pabliste, à commencer par son chef de file madrilène nommément désigné, Ramón Espinar, l'un des responsables de la "dérive politique" qu'il s'agit de bloquer ! eldiario.es publie ce document qui va, bien sûr, faire grincer des dents dans Podemos mais surtout qui donne une sacrée image de ce qu'est Podemos en termes d'appareil : les chefs discutent en secret et manoeuvrent loin de la masse des adhérent-es. Esprit du 15 M où es-tu ? Podemos se confirme être de plus en plus un parti assez comme les autres ou en voie accélérée de le devenir...
Cela tombe mal dans une période où il tente de surmonter son échec en Catalogne et le produit dérivé de cet échec au niveau de tout l'Etat espagnol. Avec en vue les prochaines municipales et autonomiques par où s'établit la stratégie de conquête du pouvoir central...avec le PSOE (les élections générales auront lieu en 2020). Déjà que la préparation de la campagne des autonomies à Madrid s'annonçait crispée entre Iglesias et Errejón... Celui-ci s'empresse de dire qu'il n'avait pas connaissance de ce document de Bescansa et que évidemment il refusait la proposition qu'elle lui fait !
Les répercussions du désastreux document, brièvement posté, par mégarde, sur Telegram, donnant à voir la manoeuvre politicienne en cours dans Podemos du côté de Carolina Bescansa, sont là. Lorena Ruiz-Huerta, la porte-parole du parti sur la Communauté autonome de Madrid, membre de Anticapitalistas, est incisive : scandaleux, la droite peut s'en frotter les mains ! Un coup porté au parti.
En lien direct avec cette affaire Bescansa qui n'est cependant que la pointe émergée malencontreusement d'un iceberg des plus détestables de ce qu'est la vie interne du parti, Anticapitalistas Madrid, à travers le courant qu'il anime, Pour un Podemos en Mouvement, a décidé, à 80 % d'une consultation interne ce jour, de se retirer de la primaire de Madrid devant désigner le ou la candidate à l'élection autonomique. Son argumentation est sans appel : "le processus des primaires est une répartition des sièges et des postes, sans aucun débat politique. La méthode adoptée repose sur une répartition bureaucratique des postes, sans démocratie et sans respect de la pluralité interne. La meilleure position pour nous est de mettre en cause ce processus des primaires et de nous donner d'autres tâches : aller vers un modèle de construction de l'unité populaire. Cette unité ne passe pas par ce repli bureaucratique interne mais par une présence dans les espaces de mouvement, dans les conflits où nous nous retrouvons avec d'autres forces politiques qui font le pari d'un espace commun à construire. Podemos est né comme un cri contre les logiques des vieux partis. Nous pensons que c'est encore possible qu'il en soit ainsi mais pas par ces primaires".