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Blocage à la fac de Nantes vendredi : le président ment, il doit dégager !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le discours officiel tenu par Olivier Laboux, président de l'université de Nantes, fait état de violences lors d'examens terminaux vendredi 18 mai. Professeurs et étudiants réagissent ce lundi, notamment à la suite de ses propos dans notre émission Dimanche en politique.
Depuis le mois de novembre, une vive mobilisation s'est emparée des universités partout en France. En cause, la loi ORE et les futures conditions d'accès à l'université. Syndicats et gouvernement ne trouvant pas d'accords, les événements se sont accélérés en cette période d'examens.
L'Université de Nantes, entre autres, a vu ses partiels de vendredi 18 mai annulés. Sur les faits, les propos divergent. Le président de l'Université a très rapidement réagi et a exposé sa version : un blocage violent orchestré par un petit groupe d'étudiants et de non-étudiants, le personnel choqué. Mais sur les réseaux sociaux, et dans un communiqué reçu par la rédaction, il existe une autre version.
Non il n'y aurait pas eu de violence. Il ne s'agirait pas d'un petit groupe mais de 200 étudiants protestant notamment contre la rétention illégale de leur carte universitaire au moment de l'examen pour "fichage politique". Et un encadrement musclé par les forces de l'ordre.
Notons néanmoins que plus de 90% des examens ont pu avoir lieu. Ce sont particulièrement les étudiants en Sciences humaines et en Lettres qui sont ici concernés.
Le comité de mobilisation des personnels de l’Université de Nantes raconte avoir mis en place un dispositif d'enseignants opposés à la Loi ORE pour encadrer la manifestation, et vérifier les rumeurs qui couraient alors sur le campus. "Des membres du personnel mobilisés se tenaient en observateurs sur les lieux d'examen depuis mercredi" nous fait savoir par communiqué des personnels mobilisés de l'université. Il poursuit son récit :
Deux collègues mobilisés se sont donc rendu.e.s sur place [devant le bâtiment SUAPS de l'université] pour constater que les cartes étaient effectivement retenues par le personnel de l’université, en l’absence de tout cadre juridique et au risque d’un fichage politique. Les étudiant.e.s ont alors appelé massivement au boycott dans la salle, applaudissant et chantant des slogans. L'épreuve a été annulée et la restitution des cartes demandée. Les étudiant.e.s se sont ensuite regroupé.e.s à la sortie afin de réclamer des explications sur ces actes.
Concernant l'épisode de violence raconté par Olivier Laboux, s'étant produit par la suite au Pôle Etudiant, le représentant du comité de mobilisation répond : "[les personnels organisant les examens] étaient entouré.e.s d'étudiant.e.s, certes en colère mais non violent.e.s, chantant des slogans, tapant dans les mains, et qui les ont laissé au bout du compte entrer dans le bâtiment."
Le président de l'Université lui évoque "60 étudiants qui empêchaient 600 étudiants de composer" : "les personnels ont été suivis, poursuivis, et devant le Pôle Étudiant, ils ont été encerclés par plusieurs dizaines d'étudiants mais également des enseignements. Ces personnels se sont sentis agressés physiquement, menacés, bousculés. Je les pense encore aujourd'hui choqués."
"Aucun membre du personnel administratif n’a été agressé et les enseignants mobilisés se sont interposés pour tenter d’apaiser la situation, jusqu’à y parvenir" précise bien le communiqué du comité de mobilisation des personnels.
En commentaire sur Youtube, un anonyme a longuement pris position. Il reproche entre autre à la présidence de l'université de ne pas accepter de dialoguer avec les étudiants et le personnel :
Vous dîtes que c'est une faute de bloquer l'Université parce que celle-ci doit par nature être ouverte à tous, mais c'est justement pour lutter contre une loi qui attaque cette nature, et parce que vous la soutenez bec et ongles, que les militants ont été obligés d'en arriver là.