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Quand la mobilisation citoyenne paye : le bio revient dans les cantines !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Surprise : les sénateurs ont finalement rétabli l'objectif d'intégrer 20% de produits bio en restauration collective d'ici 2022. Cette mesure rejetée en première lecture a été réintroduite par un amendement le 28 juin 2018 et votée avec une forte majorité et avec le soutien du ministre de l'Agriculture.
C'est un vrai revirement en faveur du bio qu'a connu le Sénat lors du vote le 28 juin du deuxième volet de la loi sur l'agriculture et l'alimentation. À une quasi-unanimité cette fois (334 votes pour et 2 contre), les sénateurs ont voté un nouvel amendement*, rédigé dans le même esprit que celui de l'Assemblée nationale, réintroduisant l'objectif de 20% de produits bio dans les restaurants collectifs publics (cantines des écoles, hôpitaux, maisons de retraite...) d'ici 2022.
La mobilisation a porté ses fruits. Pas seulement les articles de presse et pétitions qui ont suivi le premier vote négatif du Sénat mais également la mobilisation de certains sénateurs et notamment de Joël Labbé qui a démonté les arguments allant contre la mesure. Parmi ces arguments, le surcoût imposé par les produits bio. Or, selon l'Observatoire national de la restauration collective bio et durable, les cantines offrant 20% de produits bio parviennent à un coût de matière première similaire aux autres.
57% des restaurants proposent du bio, la moitié d'entre eux sans aucun surcoût
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert est allé dans le même sens, affirmant que " 57% des établissements offrent déjà du bio dans les menus. On ne part pas de rien. Et 50% d'entre eux n'ont aucun surcoût ". D'autre part, quand il y a surcoût, il peut être compensé par la lutte contre le gaspillage alimentaire. Le ministre a d'ailleurs annoncé que les cantines allaient devoir faire un diagnostic sur ce point.
Enfin, Joël Labbé a insisté pour que le nom des votants soient rendus publics afin que les auteurs des votes négatifs soient connus de tous. Pour le sénateur écologiste, l'objectif fixé aux restaurants collectifs est un " enjeu majeur ". Il a déclaré : " Il suffit d'écouter la population, les sondages. Une très forte majorité de population française aspire à une nourriture de qualité et de proximité, en particulier pour les enfants ".
La mobilisation citoyenne a payé !
"Vous avez été plus de 13000 personnes à interpeller les sénateurs de leur département, via notre pétition électronique; ce qui représente environ 300 courriels reçus par chaque sénateur" se réjouit l'association Agir pour l'environnement. "Nous savons maintenant qu'ensemble, nous pouvons influencer la majorité sénatoriale et engranger des victoires. Dans les mois qui viennent, nous vous proposerons d'interpeller directement vos élus locaux afin qu'ils mettent en oeuvre le plus rapidement possible cet objectif de 20% de bio dans les cantines... et même qu'ils le dépassent !"
" Rien n'arrête une idée dont le temps est venu " a déclaré Joël Labbé, citant Victor Hugo, aux sénateurs. Voici venu le temps d'une autre alimentation, d'une autre agriculture respectueuse de la Terre et des hommes.
Anne-Françoise Roger