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Encore plus de précarité dans la métallurgie !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://ouvalacgt.over-blog.com/2018/07/encore-plus-de-precarite-dans-la-metallurgie.html
Fin Juin, la CFDT, la CGC et FO ont signé deux accords dans la Métallurgie (voir ci-contre).
Le premier pour assouplir les règles d’enchaînement des contrats précaires (CDD, intérim), en particulier en réduisant la carence entre deux contrats à 21 jours maximum.
Dans la métallurgie, l’intérim est utilisé de manière systémique. Il est désormais parfaitement établi qu’il y a sur les chaînes automobiles des postes que des fixes ne peuvent plus tenir sur la durée tant ils sont durs. Ce sont des postes quasi réservés aux intérimaires, que l’on change tous les 18 mois, quand les TMS (troubles musculo squelettiques) deviennent trop insupportables. On a ainsi un lien direct entre l’extension de la pénibilité, et l’extension de la précarité. L’accord du 29 juin vient encore faciliter le recours aux contrats précaires.
Tous les articles de ce blog sur la précarité ICI, et sur la pénibilitéLA
Le deuxième vient mettre en place le contrat de chantier dans ce secteur professionnel. Le Contrat de chantier est une des mesures des ordonnances Macron de la loi Travail. Déjà largement existant dans la construction (BTP), c’est un contrat intermédiaire entre le CDI et le CDD. A la différence du CDD, il n’y a pas de date de fin dans le contrat de chantier, celle-ci étant fixée par la fin du chantier, ou de la mission, tel que défini dans le contrat. C’est donc un CDD sans date finale, chose qui était absolument interdite et valait requalification immédiate en CDI jusque-là.
C’est un contrat qui renforce la précarité et l’incertitude pour le travailleur, dans la mesure où il est en permanence menacé de la fin de son contrat, sous un prétexte ou un autre, lié ou pas à la fin de la mission. En ce sens, il est bien plus grave que la rupture conventionnelle collective dont on nous a fait toute une histoire mais qui va concerner au final bien moins de travailleurs…
Le préambule de ces deux accords précise dans une même formule que l’entreprise « doit disposer des outils lui permettant de se positionner dans un contexte de forte compétition internationale ».
On ne saurait être plus clairs. La guerre économique capitaliste mondialisée est partout, elle s’accélère même avec l’informatisation qui s’étend, il faut rentabiliser de plus en plus vite, s’adapter, être de plus en plus flexibles face aux concurrents.
Et tant pis pour les travailleurs qui sont la chair à canon de cette guerre qui n’est pas la leur.
On ne discutera pas de la signature de ces accords par CFDT, FO et CGC. Des syndicats collabos qui enfument les travailleurs en prétendant les défendre, en acceptant les règles du jeu de l’exploitation et de la guerre économique capitaliste.
De son côté, la CGT métallurgie a réagi par un tract pour s’opposer à ces deux accords (voir ci-dessous), plutôt bien venu de la part d’une fédération qui ne se fait d’habitude pas remarquer par sa radicalité. Entre la défense d’une « industrie de haut niveau », l’abandon du combat pour la pénibilité pour défendre « la qualité de vie au travail et lui redonner du sens » (voir son dossier de février dernier), etc. la FTM est plutôt sur des positions très réformistes, et ne nous a jamais fait rêver par sa remise en cause de l’exploitation.
Mais le poids croissant de la précarité, en particulier dans l’automobile ou l’aéronautique, a mené depuis longtemps plusieurs syndicats à combattre de manière récurrente pour l’embauche des intérimaires. C’est le cas de la CGT à PSA, à Renault, Toyota etc. Aujourd'hui sous la pression, la FTM reprend ce combat, et c’est une bonne chose. Dommage que la fin du tract renvoie le combat atelier par atelier, aux embauches nécessaires pour « bien travailler »… A la chaîne, on peut savoir ce que ça veut dire ??
Quoiqu’il en soit, un tract qui se démarque un peu, et peut servir à tous les camarades qui combattent sérieusement la précarité !