Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Révolution portugaise. Les luttes paysannes, facteur de radicalisation (28/04)
- Portugal, "Une révolution totale". Entretien avec Raquel Varela (28/04)
- Portugal, 25 avril 1974. Cinquante ans et quelques leçons (28/04)
- PRO-MACRON, EMPLOI FICTIF ETC : QUE SE PASSE-T-IL AU CANARD ENCHAÎNÉ ? (28/04)
- Gilles Deleuze sur Israël et la Palestine dans "Deux régimes de fous" (1983) (28/04)
- Grève dans une usine d’emboutissage d’Aulnay-sous-Bois (28/04)
- Comprendre le retour de l’inflation dans la crise globale du capitalisme (28/04)
- Macron l’Américain, la France livrée aux Gafam ? (28/04)
- Les luttes à Renault-Billancourt (27/04)
- Les élections européennes, la crise du gouvernement et la faillite de "la gauche" (27/04)
- Appel à mobilisation – Pour la liberté d’opinion et contre la censure ! (27/04)
- Tribune: Contre une démocratie bâillonnée, défendons les libertés publiques (27/04)
- Lordon: La fin de l’innocence (26/04)
- La transition énergétique, la question économique et la Gauche (26/04)
- L’amour de/dans la révolution. Lire Alexandra Kollontaï (26/04)
- Mélenchon: La jeunesse de Sciences Po est l’honneur de notre pays face au génocide (26/04)
- Il y a 50 ans, le Portugal entrait en révolution (25/04)
- Israël-Palestine : "C’est la liberté d’expression qu’on veut censurer" (25/04)
- Il y a 50 ans : la « Révolution des œillets » (25/04)
- Plan d’urgence pour l’Education nationale : bilan de la lutte (25/04)
- Miyazaki : forces et faiblesses d’un génie de l’animation (25/04)
- Grèce : Quelles suites après la grève réussie contre la misère ? (24/04)
- L’image de Lénine est au plus haut en Russie (24/04)
- Suicides à la Banque de France : un rapport décortique le management toxique de l’institution (24/04)
- Victoire historique dans le Tennessee pour le syndicat UAW (24/04)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site du NPA
- Démosphère (Paris, IdF)
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- CGT Goodyear
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Anticapitalisme & Révolution
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Secteur jeune du NPA
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Tunisie : jour de grève générale pour une hausse des salaires
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les agents de tous les services publics sont appelés à stopper le travail jeudi, dans un contexte politique tendu.
La Tunisie vit une nouvelle journée de grève générale de la fonction publique, jeudi 17 janvier, à l'appel de l'UGTT (l'Union générale tunisienne du travail), l'hyperpuissante centrale syndicale. Pas d’école, pas de transports publics, les administrations sont fermées, le pays est paralysé. Les fonctionnaires réclament des augmentations de salaire, leur pouvoir d’achat s’est effrité et les Tunisiens font face à une inflation qui frôle les 8%.
"On ne demande pas grand-chose, on demande juste aux alentours de 6% d'augmentation", explique le syndicaliste Mahmoud Achroune. Mercredi soir, dans son allocution télévisée, le Premier ministre Youssef Chahed l'a répété, la situation économique en Tunisie est bien trop critique pour céder. Dans le pays, la fonction publique est un mastodonte, les charges salariales des fonctionnaires avalent déjà près de 70% des ressources de l'État. Chez Ridat Lili, on est syndicaliste de père en fils : "L'inflation est telle qu'il n'est plus possible de maintenir les gens dans l'appauvrissement permanent."
Une grève critiquée par une partie de la population
Avoir un emploi stable par les temps qui courent, c'est pratiquement un exploit. Les Tunisiens estiment donc souvent indécent que les fonctionnaires réclament en ce moment des augmentations, avec un chômage qui refuse de descendre sous la barre des 15%.
Lorsqu'on lui rappelle ces arguments, Ridat Lili se fâche : "Vous croyez que s'il n'y a pas d'augmentation de salaires, ils vont résoudre le chômage ? Cela fait huit ans qu'ils sont au gouvernement !" Les deux parties campent sur leur position, le mouvement pourrait se poursuivre. Il intervient dans un contexte politique tendu, à l'approche des élections législatives et présidentielle prévues fin 2019.