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Algériens noyés dans la Seine : 58 ans plus tard, la France n’a toujours pas reconnu ce massacre comme un crime d’État
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Des dizaines d'Algériens jetés dans la Seine par la police française. Ça s'est passé le 17 octobre 1961.
Le 17 octobre 1961, 30 000 Français d'Algérie répondant à l'appel du FLN (Front de libération nationale) manifestent pacifiquement contre le couvre-feu imposé aux "Algériens Musulmans", en France. Sous l'ordre de Maurice Papon, ancien fonctionnaire de Vichy devenu préfet de police de Paris, les policiers vont se livrer à une chasse à l'homme. Ce soir-là, 11 538 manifestants seront arrêtés selon la version officielle. La répression policière est sanglante. Des dizaines d'Algériens sont tués par balles ou jetés dans la Seine par les forces de l'ordre. Des centaines d'entre eux sont aussi blessés et mis en détention. "J'ai vu mes frères mourir à la Seine. J'ai vu mes soeurs, devant mes yeux, prendre des coups de cross", déplorait un témoin. Selon les historiens, entre 120 et 345 personnes ont été tués par la police.
Un épisode occulté
Pendant plusieurs décennies, cet épisode de la guerre d'Algérie est occulté de l'Histoire contemporaine. Ce n'est qu'en octobre 2012 que le président de la République François Hollande rend hommage à la mémoire des victimes : "Aujourd'hui il est très important, 50 ans après, de revenir sur ce qu'il s'est passé. Sans pour autant avoir à exercer une repentance, ce n'est pas de cela dont il s'agit, mais tout simplement rappeler ce qu'il s'est produit ici, c'est-à-dire plusieurs dizaines de morts dans des conditions tragiques." Aussi, le 17 octobre 2018, Emmanuel Macron est revenu sur cet évènement dramatique.
Toutefois, aujourd'hui encore, la tragique répression du 17 octobre 1961 n'est pas officiellement reconnue comme un crime d'État par la France.