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En 2020, certains médicaments seront moins bien remboursés

santé

Lien publiée le 2 janvier 2020

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

A compter du 1er janvier, les médicaments seront remboursés sur la base du prix de leur générique, si celui-ci est disponible. En moyenne, les génériques coûtent environ 40 % moins cher. Certaines exceptions sont prévues, mais elles devront être justifiées sur l'ordonnance par un médecin.

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En pharmacie, les Français sont de plus en plus incités à préférer la copie plutôt que l'original. A partir du 1er janvier, la prise en charge des médicaments évolue, afin de favoriser davantage le recours aux génériques. Désormais, les patients désireux de se soigner grâce à un médicament « de marque »  ne se feront que partiellement rembourser si un substitut existe.« Les patients conserveront la possibilité de choisir le médicament non générique, mais, dans ce cas, ils seront remboursés sur la base du prix du générique le plus cher », indique la Direction de la Sécurité sociale.

L'Advil, par exemple, sera remboursé à hauteur du prix de son substitut conçu à partir de la même molécule - en l'occurrence l'ibuprofène -, doté d'une efficacité similaire. En moyenne, les génériques coûtent environ 40 % moins cher que leur « princeps ».

La mention « non substituable » encadrée

Si les pharmaciens, qui ont traditionnellement un rôle moteur (ils pratiquent depuis longtemps la substitution de produits princeps par des génériques), sont tenus par la loi d'appliquer la  mesure, les médecins seront eux aussi mis à contribution. Il leur sera désormais demandé de ne plus apposer la mention « non substituable » sur l'ordonnance, sauf pour trois cas particuliers.

Lorsque le traitement d'un patient dit à « marge thérapeutique étroite » nécessite une forme de stabilité, il sera ainsi autorisé à le conserver. Idem pour les cas d'allergies à un élément contenu dans le générique et absent de l'original. Une autre exception pourra concerner les enfants de moins de six ans, si l'apparence ou la forme d'un médicament permet une meilleure ingestion. Mais dans tous ces cas de figure, le praticien devra justifier sa décision par écrit.

Cette mesure, issue de la  loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019, permettra de réaliser des économies sur les dépenses de santé. Lors de la présentation du texte, le ministère de la Santé disait ainsi espérer « moins de 100 millions d'euros à court terme ».