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    Plus de 160 économistes appellent à voter Mélenchon

    Lien publiée le 1 avril 2022

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Une tribune d'économistes vient de sortir en soutien à la candidature Mélenchon.

    On notera la signature de Bernard Friot ou encore de l'économiste marxiste David Harvey

    Nous, économistes, soutenons le programme économique de Jean-Luc Mé... | Le Club (mediapart.fr)

    Plus de 160 enseignants et chercheurs en économie, appartenant à des écoles de pensée différentes, se prononcent dans cette tribune en faveur du programme économique de l'avenir en commun et soutiennent la candidature à la présidentielle de Jean-Luc Mélenchon.

    L’ampleur des enjeux du prochain scrutin présidentiel nous conduit à prendre position en tant qu’économistes. La pandémie de Covid-19 a révélé la vulnérabilité sanitaire et industrielle de notre société. Cette alerte est un avant-goût des défis auxquels nous devons nous préparer avec l’aggravation des dérèglements écologiques et de l’instabilité géopolitique. Dans le même temps, les 6,4 millions de demandeurs d’emplois et les 9,3 millions de pauvres que compte le pays nous rappellent à quel point la crise sociale est profonde. Le programme l’Avenir en commun porté par Jean-Luc Mélenchon propose de rompre avec les politiques qui accroissent les inégalités, fragilisent les services publics, abiment les écosystèmes et érodent la base productive. C’est aujourd’hui le seul en mesure de porter nos espoirs de changement au second tour de l’élection.

    Les réponses des candidats néolibéraux sont obsolètes

    Lorsqu’on prête attention aux annonces des candidats, la proximité des propositions économiques d’Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Eric Zemmour saute aux yeux. La plupart souhaitent faire reculer l’âge de la retraite. Tous rejettent le principe d’une hausse des salaires bruts et remettent en cause les 35 heures. Leur engagement à diminuer les cotisations implique d’affaiblir la Sécurité sociale. Malgré le rôle central des services publics pour réduire les inégalités et faire face aux chocs sanitaires, écologiques ou géopolitiques, les uns et les autres prévoient d’offrir de nouveaux cadeaux fiscaux aux plus hauts revenus au détriment de notre patrimoine collectif. Comme si le marché et les grandes firmes pouvaient prendre soin des biens communs que sont l’environnement, la santé, l’éducation, la culture mais aussi la qualité du lien social et de l’information.

    En tant qu’économistes, nous nous opposons à cet agenda foncièrement injuste. Inspiré d’une volonté réactionnaire de préserver les privilèges des plus riches, il est parfaitement inadapté aux grands défis de notre temps.

    Relier l’immédiateté de l’urgence sociale au temps long d’un mode de développement désirable

    Le programme porté par le candidat de l’Union Populaire ouvre une voie alternative. En abordant les questions économiques sous l’angle de la satisfaction des besoins et non de la logique du profit ou du consumérisme, il offre de relier l’immédiateté de l’urgence sociale au temps long d’un mode de développement désirable respectueux des impératifs écologiques.

    Apporter une réponse immédiate à la crise sociale en est la condition préalable. Il s‘agit d’abord de protéger le pouvoir d’achat contre le retour de l’inflation, ce qui passe par le blocage des prix des produits de première nécessité. La hausse du Smic à 1400 euros nets, une renégociation des salaires au niveau des branches, la revalorisation des retraites et des minimas sociaux, la mise en place d’une allocation d’autonomie pour les jeunes ainsi qu’un programme de garantie d’emploi permettront de soulager les difficultés les plus urgentes et de restaurer la confiance en l’avenir pour le plus grand nombre.

    La politique des revenus ne peut cependant être l’alpha et l’oméga de la reconstruction socioéconomique. Celle-ci passe par une remobilisation de la puissance publique et la construction d’un projet productif à long terme compatible avec le respect de la biosphère. Cela implique un effort de financement des équipements et de revalorisation des salaires, notamment dans le domaine de l’éducation, du soin et de la recherche où les retards accumulés démoralisent les personnels. Un redéploiement des services essentiels (éducation, transports, santé, poste, justice) permettra la redynamisation économique des territoires sacrifiés aux calculs à courte vue des réductions de coûts.

    La proposition d’instaurer une planification écologique vise quant à elle une projection à long terme des structures sociales et productives de nos sociétés. Il s’agit d’une alternative à la centralisation par les marchés financiers du pilotage de l’économie. Le processus de planification se décline de manière participative aux différentes échelles. Sa mise en œuvre passe par la mobilisation des outils de la politique industrielle — notamment la conditionnalité des aides aux entreprises, la nationalisation d’entreprises stratégiques, la participation des salariés aux choix productifs — et par un programme d’investissement massif dans les énergies renouvelables, la rénovation des logements, les transports et les relocalisations. Contre l’incertitude permanente générée par la tyrannie de la création de valeur pour l’actionnaire, il s’agit de recréer de la stabilité dans l’évolution du tissu productif, d’encourager la sobriété dans la consommation et de permettre un rééquilibrage de notre commerce extérieur.

    Un programme crédible

    Ces investissements concernant la reconstruction des services publics et la transition écologique nécessitent des financements. L’option choisie est celle de la justice sociale au service de l’efficacité. Une fiscalité plus progressive sur les revenus et les patrimoines ainsi que la lutte contre la fraude fiscale permettront de dégager des ressources supplémentaires. En matière de dette publique, un recours privilégié au pôle public bancaire permettra de se prémunir contre les effets déstabilisateurs d’un retournement des taux. Alors que les marges des entreprises atteignent des hauts historiques, la progression des salaires sera financée par un rééquilibrage du partage de la valeur entre salaires et profits.

    Cette élection est le moment de tourner la page du néolibéralisme et de redécouvrir les vertus économiques de l’ambition collective et de la solidarité. Fruit d’un travail collégial expert et citoyen, le programme défendu par Jean-Luc Mélenchon porte un projet à la fois social, écologique et démocratique. Ambitieux, sa cohérence et le sérieux de son chiffrage sont communément reconnus. C’est aussi le plus à même de rassembler à gauche pour atteindre le second tour et tenter de remporter l’élection. Voilà pourquoi nous le soutenons.

    ***

    Adam Louis, ancien expert comptable et commissaire aux comptes

    Alami Ilias, université Uppsala, Suède

    Alary Pierre, université Lille 1

    Amable Bruno, université de Genève

    Arauz Andres, Fondateur de l'observatoire de la dollarisation, Equateur

    Assous Michaël, université Lumière Lyon-2

    Auvray Tristan, université Sorbonne Paris Nord

    Bachet Daniel, université d'Evry Paris-Saclay

    Bance Philippe, université de Rouen

    Baron Olivier, université de Bordeaux

    Baronian Laurent, université Paris 13

    Bassi Federico, université Paris 13

    Batifoulier Philippe, université Paris-Ouest Nanterre-La Défense

    Bédu Nicolas, université Artois

    Belorgey Nicolas, CNRS

    Béraud Mathieu, université de Lorraine

    Berr Eric, université de Bordeaux

    Berrou Jean-Philippe, Sciences Po Bordeaux

    Bertin Evan, université Sorbonne Paris Nord

    Bilia Boris, Haut-fonctionnaire

    Billot Sylvain, statisticien économiste

    Boidin Bruno, université de Lille

    Bonneau Maxime, université Middlesex, Royaume-Uni

    Botte Florian, université du Littoral

    Bourdon Olivier, agrégé en SES

    Bourouffala Hamed, Lycée Simone Veil

    Bruyère Mireille, université de Toulouse Jean Jaurès, CERTOP

    Cabannes Michel, Professeur émérite université de Bordeaux

    Cadieu Nathalie, certifiée en SES

    Cahen-Fourot Louison, université Roskilde, Danemark

    Cano Liliana, université Paris 13

    Carbonnier Clément, université Paris 8

    Carolina Alves, université de Cambridge, Royaume-Uni

    Charles Léo, université de Rennes 2

    Cherficer Djamel, certifié SES

    Concialdi Pierre, IRES

    Cordonnier Laurent, université de Lille

    Coutinet Nathalie, université Sorbonne Paris Nord

    Coutrot Thomas, économiste

    Coutureau Gérard, Maître de conférences, retraité de l'enseignement supérieur agronomique

    Dallery Thomas, université du Littoral Côte d'Opale, Clersé

    Debrégeas Anne, EDF

    Defalvard Hervé, université Gustave Eiffel

    Deguilhem Thibaud, université Paris Cité

    Delatte Anne-Laure, université Paris Dauphine

    Dellemotte Jean, université de Cambridge, Royaume-Uni

    Delouette Ilona, IMT Nord Europe

    Desbons Florian, Lycée de Neuchâtel-en-Bray

    Descamps David, université de Lille

    Desmoulins Valérie, Lycée Pierre d'Aragon de Muret

    Devin Philippe, université Sorbonne Paris Nord

    Deyris Jérôme, université Paris Nanterre

    Dupuis Martine, professeur retraité de SES

    Durand Cédric, université de Genève, Suisse

    Etiévant Guillaume, expert auprès des CE et des organisations syndicales

    Eydoux Anne, maîtresse de conférence au Cnam, Lise/CEET

    Fabbri Giorgio, chargé de recherche en Économie et Gestion au CNRS

    Faye Ludmila, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

    Foudi Agathe, université des Sciences et Technologies de Lille 1

    Françon Baptiste, université de Lorraine

    Fray Pierre, ENS Paris-Saclay

    Friot Bernard, université Paris Nanterre

    Gabor Daniela, université de West England, Bristol

    Gach Florence, Lycée d'Aix-en-Provence

    Gadrey Jean, université Lille 1

    Galès Alexis, Lycée Jacques-Brel

    Gambina Julio C., université de Rosario, Argentine

    Gayon Vincent, université Paris Dauphine

    Généreux Jacques, Sciences Po Paris

    Ghirardello Ariane, université de Paris 13

    Gillig Philippe, université de Strasbourg

    Gros Nicolas, professeur de SES

    Guérin Isabelle, IRD

    Guerrien Bernard, université de Paris 1

    Guibert Bernard, docteur en Économie, ancien administrateur de l’INSEE

    Guichard Jérémy, Certifié en SES

    Guillen-Romo Hector, université Paris 8

    Guiraud Clarisse, Lycée Maurice Utrillo de Stains

    Gun Ozgur, université de Reims Champagne Ardenne

    Guttmann Robert, université Paris 13

    Harari-Kermadec Hugo, université d'Orléans

    Harribey Jean-Marie, Professeur émerite de l'université de Bordeaux

    Harvey David, université de New York

    Hémon Antoine, université de Paris 1, ENS Cachan

    Henneguelle Anaïs, université Rennes 2

    Horn Laura, université de Roskilde, Danemark

    Isla Anne, université de Toulouse

    Issehnane Sabina, université de Paris Cité

    Jeamet Alexis, université Sorbonne Paris Nord

    Kartchevsky Andrée, professeure des universités, URCA et Ladyss UMR 7533

    Katz Claudio, université de Buenos Aires

    Keen Steve, université de London College, Royaume-Uni

    Khalfa Pierre, économiste

    Kroll Jean-Christophe, Professeur émérite AgroSup Dijon

    Lahille Eric, université Gustave Eiffel

    Lamoudi Lamine, certifié Eco-gestion

    Lapavitsas Costas, université de Londres, Royaume-Uni

    Laurentjoye Thibault, université d'Aalborg, Danemark

    Lebaron Frédéric, ENS Paris-Saclay

    Lebot Denis, professeur agrégé de SES

    Lebris Florian, Lycée de Saint-Just de Lyon

    Lemoine Benjamin, chercheur au CNRS

    Longuet Stéphane, université de Picardie

    Magacho Guilherme, université de Cambridge, Royaume-Uni

    Magne Nathalie, université Montpellier 3

    Malherbe Léo, université de Picardie

    Mangenot Marc, économiste

    Marchini Jorge, université de Buenos Aires

    Marie Jonathan, université Paris 13

    Marques-Pereira Jaime, université Pierre Mendes-France de Grenoble

    Martin Henri, doctorant en économie

    Mascomere Pierre, actuaire statisticien

    Massiah Gustave, économiste

    Milanesi Julien, université de Toulouse 3

    Missaglia Marco, université de Pavia, Italie

    Monserand Antoine, université Sorbonne Paris Nord

    Morvan Anne, professeur certifiée en SES

    Mouchel Cécile, université de Paris

    Muntrez Emilien, Lycée polyvalent Jules Fil de Carcassonne

    Orovitz Sanmartino Jorge, université de Buenos Aires, Argentine

    Orzoni Gilles, économiste, ingénieur des Ponts (retraité)

    Palombarini Stefano, université de Saint Denis Paris 8

    Papaud Simon, université de Picardie Jules Verne et université Lumière Lyon 2

    Pastureau Guillaume, Lycée Montesquieu Bordeaux

    Pellegris Alban, université Rennes 2

    Pénet Pierre, ENS Paris-Saclay, CNRS

    Piau Fanny, enseignante agrégée en Eco-gestion

    Piluso Nicolas, maître de conférences habilité à diriger les recherches

    Pinsard Nicolas, université de Lille, Clersé

    Plihon Dominique, université Sorbonne Paris Nord

    Plumecocq Gaël, INRAE Toulouse

    Poidvin-Fournelle Julie, professeur certifié SES

    Ponsot Jean-François, université Grenoble Alpes

    Porcherot Raphaël, ENS Cachan

    Pouyanne Guillaume, université de Bordeaux

    Purière Aurélien, université Paris Nanterre

    Rabinovich Joel, université de Londres, Royaume-Uni

    Rasselet Luc-Albert, université de Rouen

    Raveaud Gilles, université Saint Denis Paris 8, Institut d'études européennes

    Regnier Esther, université de Bretagne Occidentale

    Rème-Harnay Pétronille, université Gustave Eiffel

    Remize-Noël Corinne, agrégée d'économie-gestion

    Rikap Cecilia, université de Londres

    Rivaud Audrey, université Paul Valéry

    Robert Pierre, université Paris 2

    Rochon Louis-Philippe, université Laurentian, Canada

    Rollinat Robert, professeur d'Université retraité en Economie

    Rotillon Gilles, professeur émérite à l'université Paris Nanterre

    Roux Jean-Marie, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Saito Kohei, université d'Osaka, Japon

    Seppecher Pascal, CEPN

    Sicard Clément, enseignant certifié en SES

    Silvera Rachel, économiste féministe

    Stockhammer Engelbert, King's College London, Royaume-Uni

    Tabaï Basile, université Paris Nanterre

    Tesson Marie, professeure agrégée de SES

    Théret Bruno, directeur de recherche émérite CNRS

    Trouvé Aurélie, Agro Paris Tech

    Van de Velde Franck, université de Lille, Clersé

    Vanel Grégory, Grenoble Ecole de Management

    Vercellone Carlo, université de Paris 8

    Villemot Sébastien, économiste

    Zemmour Michaël, Sciences Po Paris

    Zezza Gennaro, université de Cassino, Italie