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FEMMES et SDF à Paris: la double peine
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Comme si toute la misère que l'on côtoie au quotidien à Paris ne suffisait pas, comme s'il fallait en rajouter encore à l'horreur d'être sans abri, il semble que cette société de mépris d'injustice et d'iniquité ne sache plus quoi inventer pour en rajouter encore, et pour, avec acharnement, faire toujours pire: être une femme, une femme "SDF" comme l'indique cette odieuse et stupide abréviation administrative, être une femme SDF à Paris, voila le comble de la discrimination ordinaire, du rejet, et du déni de cette réalité qui nous étouffe de honte et de scandale!
Ce n'est pas seulement au travail que les inégalités femmes-hommes sont criantes: même à la rue, même dans la précarité la plus totale, les femmes sont encore une fois plus mal loties que les hommes! Même quand il s'agit de la misère, sinistrement, l'inégalité hommes-femmes règne toujours sans troubler la bonne conscience de ceux qui nous gouvernent!
Oui, aujourd'hui à Paris, ce sont encore les femmes sans-abris qui subissent le plus cruellement la loi de l'égoïsme et de l'indifférence qui règne chaque jour davantage au pied d'immeubles blindés remparés de grilles et d'obstacles en béton et de barrières hérissées de piques.
La petite manifestation qui s'est tenu fin juin boulevard Richard Lenoir, dans le 11ème arrondissement de Paris, devant les portes définitivement fermées du centre Yves-Garel - seul centre d'hébergement d'urgence capable de recevoir et d'héberger des femmes pour la nuit - a courageusement scandé quelques slogans.
Une militante a dévidé un long discours au mégaphone noyé dans les klaksons d'automobilistes , expliquant que ce Centre était le seul capable de recevoir des femmes sans-abris: un bâtiment a été trouvé pour remplacer les 57 lits destinés aux hommes eux, mais rien, RIEN pour remplacer les 38 places de ce Centre, qui étaient, et c'est à ne pas croire, les seules place que le SAMU social proposait à Paris aux femmes en situation d'hébergement d'urgence!
Cette petite manif courageuse mais bien désarmée et dont aucun média n'a soufflé mot, était animée par des associations féministes qui en avaient pris l'initiative. Et l'essentiel de cette petite foule déterminée était composée de militantes de ces mouvements.
Et la Gauche là-dedans? Complètement absente à l'exception d'un membre du NPA et d'une banderole de la CGT, dont quelques militants étaient venus apporter leur soutien.
Plus loin, près du square municipal, un joueur de boules goguenard murmurait en observant la scène que Sarkozy la leur accorderait sans problèmes, aux femmes, la parité: dans la misère...