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Crise politique au Pérou: état d’urgence décrété sur l’ensemble du territoire

Pérou

Lien publiée le 14 décembre 2022

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Crise politique au Pérou: état d'urgence décrété sur l'ensemble du territoire (rfi.fr)

Après une première indiscrétion du ministre péruvien de la Défense, le gouvernement a finalement officialisé ce mercredi 14 décembre la déclaration de l'état d'urgence dans tout le Pérou, et pas seulement le sud. L'état d'urgence a été déclaré pour trente jours, en réponse aux manifestants qui exigent la libération du président déchu Pedro Castillo, la dissolution du Congrès et l'organisation d'élections générales anticipées.

Avec notre correspondant dans la région, Éric Samson

« Les faits de violence et de vandalisme, les routes bloquées sont des actes qui obligent à une réponse ferme et autoritaire », a précisé le ministre de la Défense, Luis Alberto Otárola Peñaranda.

Concrètement, le droit de réunion est suspendu, ainsi que la liberté de circulation et l'inviolabilité des domiciles. Le gouvernement évalue maintenant la possibilité d'instaurer un couvre-feu.

Durant l'état d'urgence, les forces armées aideront la police à maintenir l'ordre interne dans tout le pays, ce qui fait craindre à beaucoup une répression accrue des manifestations qui ont provoqué la fermeture des aéroports de Cuzco, Puno, Arequipa et Apurímac, et celle des trains vers la citadelle de Machu Picchu.

La police face à des partisans du président péruvien évincé Pedro Castillo, qui protestent contre sa détention, à Arequipa, au Pérou, ce mercredi 14 décembre 2022. AP - Fredy Salcedo

Cette démonstration de force contraste, cela dit, avec l'attitude de la présidente Dina Boluarte, qui n'arrête pas de céder face aux pressions de la rue.

Après avoir brièvement caressé l'espoir de se maintenir au pouvoir jusqu'en juillet 2026, elle a ensuite proposé d'organiser des élections en avril 2024 avant de parler maintenant de décembre 2023.

Selon Mme Boluarte, il serait impossible d'aller plus vite au vu des délais légaux de dépôt de candidatures et de durée de campagnes électorale. Pas sûr que cela soit suffisant pour calmer ses opposants.