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Défaite des indépendantistes en Catalogne, Puigdemont en faiseur de roi
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Défaite des indépendantistes en Catalogne, Puigdemont en faiseur de Roi (editoweb.eu)
Les élections législatives espagnoles marquent la fin du processus politique issue du référendum d'autodétermination d'octobre 2017.
Les partis indépendantistes ont été lourdement battus et ils sont devancés très largement par les partis unionistes.
Article et traduction Nico Maury
Il est important de noter en préalable que la participation en Catalogne était très basse par rapport au niveau espagnol (70,40%) et en net recul par rapport à 2019 (72,17%). Seulement 65,42% des catalans se sont rendus aux urnes et l'électorat indépendantiste a boudé le scrutin.
Victoire des sociaux-démocrates et des unionistes
Le Parti Socialiste (PSC-PSOE) remporte les élections en Catalogne avec 34,49% des voix et 19 sièges (+7). Pire, il s'impose dans toutes les provinces et surtout à Barcelone avec 13 sièges. Le PSC-PSOE rassemble 1,2 million de voix et bénéficie de la disparition des Ciudadanos.
La surprise de ce scrutin, c'est la seconde position de Sumar. La coalition dirigée localement par Catalunya En Comú gagne la seconde place avec 14,07% des voix et sept sièges. Si la coalition perd 0,8 point, elle conserve tous ses sièges, dont celui du député communiste sortant (IU), Fèlix Alonso Cantorné, Maire d'Altafulla.
Défaite historique des indépendantistes
La Gauche Républicaine de Catalogne (ERC), au pouvoir, termine le scrutin à la troisième place avec 13,16% des voix (22,56% en 2019) et sept sièges (-6). ERC est sévèrement battue, y compris dans des régions historiques de la gauche indépendantiste. ERC remporte quatre sièges à Barcelone, et un siège respectivement dans les provinces de Girona, Lleida et Tarragona. Ces résultats ne permettent pas à EUiA d'obtenir un siège.
Junts Per Catalunya, de Carles Puigdemont, limite la casse avec 11,16% des voix (13,68% en 2019) et sept sièges (-1). Ces résultats permettent à JxCat de se positionner comme centrale dans la constitution d'une nouvelle majorité à Madrid. L'abstention de JxCat permettrait à Pedro Sanchez de redevenir Premier ministre. Mais ce scénario est rejeté par Carles Puigdemont.
Le Parti Populaire fait son retour en Catalogne. Les conservateurs espagnols remportent 6 sièges (+4) et 13,34% des voix. Ils remportent plus de voix que ERC et JxCat, mais moins de sièges du fait de la division en circonscriptions.
Enfin, l'extrême droite de Vox conserve ses 2 sièges et remporte 7,76% des voix (6,30% en 2019).
Le bloc 78, qui rassemble les partis et coalitions opposées à tout dialogue avec la Catalogne, et favorable au maintien des institutions monarchiques, sont majoritaires avec 55,59% des voix et 27 sièges. On peut, vu les prises de position de Yolanda Diaz sur le sujet, ajouter les 14,03% et sept sièges de Sumar.
Le bloc indépendantiste s'effondre à 28,02% des voix. Un score historiquement faible, marqué par la chute de la gauche indépendantiste révolutionnaire de la CUP (2,80% des voix et la perte du siège). Les partis catalans réalisent leur pire résultat depuis 1982 (26,5%). Un résultat bien en dessous des 42,7% de 2019.
JxCat veut donner la priorité à la restauration de l'unité de l'indépendantisme avant de parler de l'investiture de Sánchez. D'autant plus que JxCat insiste sur le fait qu'ils ne bougeront "pas même d'un millimètre" dans leurs revendications. Un soutien (abstention simple) en faveur de Pedro Sanchez ne se fera qu'à la condition d'un transfert des pouvoirs de l'État à la Generalitat pour organiser un référendum d'autodétermination.
Du côté d'ERC, le président Oriol Junqueras, a fait une autocritique et a admis une défaite politique. Cependant, il réaffirme qu'il se mettra au service "des majorités progressistes si elles veulent défendre la démocratie et défendre la Catalogne". Un message adressé à Pedro Sanchez pour maintenir la table de dialogue ouverte.
Une nouvelle ère s'ouvre en Catalogne, et le processus indépendantiste devra se renouveler pour enfin réussir à construire cette République Catalane hier majoritaire dans les cœurs et les urnes.