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    Pilpa (Carcassonne) - Le conflit se durcit à l’usine de crèmes glacées

    lutte-de-classe

    Lien publiée le 6 avril 2013

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (CGT) Le conflit social entre les salariés de Pilpa (R&R Ice Cream) et leur direction dure maintenant depuis le mois de juillet 2012.

    Jeudi 4 avril 2013, les salariés ont envahi la salle du comité d’entreprise où était présenté un nouveau plan de sauvegarde de l’emploi, nommé « plan de sabotage de l’emploi » par Rachid Aït-Ouakli, délégué CGT. A l’issue du comité d’entreprise, ils se sont mis en grève jusqu’à la fin de la journée.

    R&R a racheté Pilpa en septembre 2011. Quelques mois plus tard, la direction annonçait la fermeture du site audois, invoquant des surcapacités en France et la nécessité de réduire les coûts pour sauvegarder la compétitivité et préserver d’autres emplois en France.

    Pour le personnel, le site de Carcassonne est rentable. Selon lui, R&R, en rachetant Pilpa, avait l’objectif de récupérer les licences pour les glaces Oasis et Disney et de se débarrasser ainsi d’un concurrent.

    La direction envisage des mesures de reclassement à 104 des 114 salariés du groupe. 80 en France et 24 à l’étranger.

    Il s’agit de la troisième mouture des propositions de la direction. Les deux premières fois, les salariés avaient obtenu gain de cause devant le juge qui avait interdit à la direction de procéder au licenciement collectif, faute de mesures de reclassements satisfaisantes.

    Les salariés, en assemblée générale, ont réaffirmé leur souhait de constituer une Scoop. Ils présenteront leur projet en mai. En attendant, ils demandent aux collectivités de préempter le terrain et les murs, selon Christophe Barbier, délégué CGT au CE.