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Manif CGT devant un Leclerc: Poutou frappé par des vigiles

CGT

Lien publiée le 10 octobre 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

 BORDEAUX, 10 oct 2013 (AFP) - L'ex-candidat à la présidentielle du NPA Philippe Poutou, qui a depuis repris sa casquette de militant CGT, a été frappé mercredi par les vigiles d'un supermarché de Bordeaux où il cherchait à s'introduire avec d'autres syndicalistes pour contester deux licenciements, a-t-il rapporté jeudi à l'AFP.

      La scène, devant un supermarché Leclerc situé dans le quartier des Chartrons à Bordeaux, où l'on voit tomber PhilippePoutou, a été photographiée par le journal Sud Ouest, qui la rapporte dans son édition de jeudi et évoque "un coup de poing".

      "Nous avons mené une action de solidarité avec deux salariés Leclerc licenciés", a raconté M. Poutou à l'AFP, en expliquant que dans un premier temps, une cinquantaine de militants s'étaient rassemblés devant le supermarché et avaient distribué des tracts.

      Ensuite, toujours selon lui, les militants ont voulu rentrer dans le supermarché pour expliquer leur point de vue aux clients, à qui des responsables du magasin avaient également distribué des tracts.

      C'est alors que cinq vigiles leur ont barré la route. "J'ai eu un coup au visage et il y en a un qui m'a jeté à terre, mais je m'en sors bien", a déclaré Philippe Poutou.

      La direction du magasin, contactée par l'AFP, s'est refusée à tout commentaire, précisant simplement qu'une plainte visant la CGT serait déposée, sans en préciser les motifs.

      La police et le parquet de Bordeaux, également contactés, n'avaient reçu aucune plainte en début d'après-midi.

      Selon M. Poutou, le syndicat entendait protester contre deux licenciements de syndiqués, celui d'une femme de 62 ans à qui il est reproché de ne pas avoir rempli les objectifs de travail qui lui étaient fixés et d'avoir "mangé une fraise" prise dans le rayon des fruits frais, et celui d'un autre employé, âgé d'une quarantaine d'années, à qui il était reproché d'avoir "mal parlé d'un supérieur hiérarchique" à un autre salarié, selon la CGT.