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Vendredi matin, la mobilisation lycéenne continue

éducation

Lien publiée le 18 octobre 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

La mobilisation lycéenne se poursuit ; à Paris, mais aussi en régions, où par exemple le lycée du centre ville de Rouen est bloquée.

Pendant ce temps là, les salopards du PS se relaient pour soutenir Valls, Harlem Désir et Vincent Peillon en tête.

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  PARIS, 18 oct 2013 (AFP) - Une vingtaine de lycées parisiens étaient mobilisés vendredi matin, avec des blocages et des actions symboliques, pour dénoncer les expulsions de Khatchik et Leonarda, a indiqué à l'AFP le syndicat lycéen Fidl.

      "Sur Paris, une vingtaine de lycées sont mobilisés", a déclaré un responsable de la Fidl qui ne souhaite pas donner son nom, citant entre autres les lycées "Charlemagne, Sophie Germain, Maurice Ravel, Hélène Boucher, Arago".

      Dans ces lycées, les entrées sont souvent partiellement bloquées, avec des rassemblements devant l'établissement. "On laisse une entrée sur le côté, il y a des cours mais les classes sont un peu vides", précise la Fidl.

      Devant le lycée Charlemagne, dans le centre de Paris, des poubelles étaient empilées devant l'entrée, a constaté un journaliste de l'AFP. Une banderole était déployée: "pas de papier mais des cahiers, Charlemagne se mobilise pour Leonarda et Khatchik".

      "On est là pour les soutenir. Ca pourrait être nos potes. Ce sont des élèves comme nous. Il faut absolument qu'ils reviennent en France. On est en train de créer un mouvement qui prend de l'ampleur en France pour réclamer leur retour. Il ne faut pas croire que les politiques se servent de nous, ça reste un mouvement purement lycéen", explique Heloïse Hakimi, en seconde, devant Charlemagne.

      Une manifestation est organisée à 13H00 entre Bastille et Nation.

      En dehors de Paris, "c'est beaucoup plus calme, il y a quelques lycées mobilisés à Marseille", a indiqué le porte-parole de la Fidl. 

      Jeudi, quelques milliers de lycéens ont manifesté à Paris pour le retour en France des élèves étrangers expulsés. 

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  PARIS, 18 oct 2013 (AFP) - Le Premier secrétaire du PS Harlem Désir a apporté vendredi son soutien à Manuel Valls tout en disant comprendre les lycéens qui manifestent pour réclamer le retour en France de Leonarda, la collégienne d'origine kosovare expulsée.

      Sur France 2, M. Désir a affirmé que le ministre de l'Intérieur "n'était pas en cause" car la décision d'interpeller Leonarda - mesure qu'il a qualifiée de "faute" - a été "prise au niveau de la préfecture".

      Manuel Valls est "un très bon ministre de l'intérieur" qui "fait son travail". Il "est de gauche de par tout son parcours comme de par ses actes" et "va évidemment prendre en compte le résultat de l'enquête qu'il a lui-même demandée, à la demande du gouvernement, à l'inspection générale de l'administration", a dit le chef du PS.

      Refusant de donner des "consignes" aux lycéens qui veulent continuer à manifester, M. Désir a dit qu'il les "comprenait". 

      "Je souhaite qu'on les entende", a-t-il ajouté, qualifiant par ailleurs l'histoire de Leonarda de "formidable réussite de la République intégratrice", et louant les efforts de la collégienne pour apprendre le français.

      Demandant une "sanctuarisation de l'école" par rapport à des mesures d'expulsion, il a souhaité que Leonarda puisse revenir en France avec sa famille, sa mère et ses soeurs, et que dans un deuxième temps, "on dise dans une circulaire qu'on ne peut procéder à une interpellation dans un cadre scolaire".

      Concernant le père de la jeune fille, toutefois, en conflit avec son épouse et ses enfants, M. Désir a estimé qu'il revenait aux autorités d'apprécier "s'il doit faire l'objet de mesures particulières".

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 PARIS, 18 oct 2013 (AFP) - Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a appelé vendredi les lycéens à "rentrer dans leurs établissements" et affiché "sa solidarité" avec Manuel Valls, cible de critiques virulentes à gauche depuis l'expulsion de la collégienne d'origine kosovare Leonarda Dibrani.

      Interrogé sur Europe 1, M. Peillon a demandé aux lycéens mobilisés contre les expulsions de leurs camarades "de rentrer dans les établissements", et "puisqu'ils veulent le droit à l'éducation, de ne pas bloquer ceux qui souhaitent entrer dans leur lycée".

      Une vingtaine de lycées étaient mobilisés vendredi matin, avec des blocages et des actions symboliques, selon le syndicatlycéen Fidl. Une manifestation était prévue vendredi à la mi-journée à Paris, au lendemain d'une mobilisation qui a réuni plusieurs milliers de lycéens.

      "Il n'y a pas de conflit dans le gouvernement", il n'y a "pas de polémique", mais "une politique" (...) c'est d'une part les règles de droit et deuxièmement c'est la "sanctuarisation" de l'école, a-t-il le ministre.

      "Manuel Valls, moi, je lui affirme ma solidarité", a ajouté M. Peillon. "Nous n'avons jamais été sur une ligne différente. Il faut de la fermeté, parce qu'il est tout à fait naturel qu'un pays comme le nôtre, généreux, puisse réguler ses flux, et il faut de l'humanité".

      "Notre pays (...) accueille, il a des voies de recours, c'est un état de droit. Et puis il y a des gens qui ne les respectent pas, il faut (...) qu'on les reconduise alors à la frontière. Mais dans l'application de ces règles il y a un principe (...) lorsqu'il s'agit de mineurs qui ne portent pas la faute des parents, lorsqu'ils sont scolarisés, eh bien, on n'intervient pas dans le cadre de la scolarité ou plus globalement de la vie scolaire".

      "Nous ne le faisons jamais, il semble que ça se soit produit, cela suscite l'émotion que vous voyez, elle est compréhensible, et donc il ne faut pas que cela se reproduise", a-t-il dit, rappelant qu'une enquête administrative a été diligentée, dont les résultats sont attendus ce vendredi.

      A la question de savoir si M. Valls devrait démissioner en cas d'erreur, il a répondu "certainement pas".

      Les instructions ministérielles pourraient être "précisées" pour sanctuariser non seulement l'école mais aussi "le temps de la vie scolaire" si le rapport d'enquête le "recommandait", a annoncé l'Elysée jeudi soir à l'AFP.