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LFoundry (Rousset) liquidé, Montebourg complice

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Lien publiée le 24 décembre 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Communiqué NPA

L'information vient de tomber à la veille des fêtes de Noël et c'est un nouveau désastre industriel qui se profile. L'entreprise Lfoundry (ex-Atmel) de Rousset, spécialisée dans les semi-conducteurs, dans le Pays d'Aix (13), vient d'être mise en liquidation judiciaire, alors même que les salariés avaient précédemment accepté 153 suppressions de postes pour empêcher la fermeture de l'usine.

Ce n'est pas la faute à pas de chance ou bien à la crise, mais à un pillage systématique des ressources de l'usine française par la maison-mère allemande. Plus de 10 millions d'euros ont ainsi été prélevés sur les comptes pour financer des prestations fantômes, près de 20 millions pour équiper une usine allemande mise en faillite... Au total, c'est plus de 35 millions d'euros qui ont été détournés. 35 millions d'euros qui manquent aujourd'hui dans la trésorerie pour assurer la survie du site alors qu'une nouvelle technologie de production sera prête dans les mois à venir et que le carnet de commandes est plein. Ce sont ainsi plus de 600 emplois directs qui sont rayés de la carte. L'hécatombe continue ainsi dans les Bouches-du-Rhône (Kem One, Moulins Maurel, Fralib, menaces sur la SNCM...) comme dans tout le pays.

Cela faisait plus de 18 mois que le dossier était suivi par le Ministère du Redressement Productif. Alors que le projet industriel est viable, qu'Arnaud Montebourg et les ministres sont au courant que les difficultés financières sont dues à un pillage en règle des finances, le gouvernement ne veut s'engager... qu'à débourser 80 millions d'euros pour reclasser les salariés... Soit deux fois plus que la somme nécessaire pour faire repartir l'activité de l'usine.

Le NPA se place aux cotés des salariés résolus à défendre leurs emplois et qui ont commencé à occuper leur usine. Il se bat pour faire converger ces luttes dispersées pour la défense de l'emploi vers une grande manifestation centrale contre les licenciements.

Maintien de l'activité et de tous les emplois sur le site de Rousset ! Non à la casse de l'industrie, en Provence comme ailleurs ! Réquisition par la puissance publique de l'usine, sous le contrôle des salariés, pour relancer l'activité ! Interdiction des licenciements !

Montreuil, le 22 décembre 2013