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    17h à Athènes : les affrontements se poursuivent

    Grèce

    Lien publiée le 19 octobre 2011

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    ATHENES, 19 oct 2011 (AFP) - Des affrontements entre jeunes et policiers ont tranformé mercredi en champ de bataille le centre d'Athènes, qui suffoquait entre gaz lacrymogènes et incendies de poubelles, en marge d'une manifestation géante contre l'austérité.

    Déclenchés en début d'après-midi devant le parlement, sur la place centrale de Syntagma, par des groupes de jeunes masqués, les affrontements, émaillés de vandalismes contre des magasins et bâtiments publics, se poursuivaient quatre heures plus tard aux alentours, désertés par le gros des manifestants.

    Des centaines de manifestants continuaient de harceler avec des jets de cocktails Molotov, de pierres et de poubelles les forces de l'ordre, qui restaient sur la défensive, en rupture avec la tactique de charges agressives et brutales de ces derniers mois.

    Les services d'urgence ont fait état de 14 policiers et trois manifestants blessés. Un policier en civil repéré dans la foule par des manifestants a été frappé par une poignée d'agresseurs, qui se sont emparés de son arme, a indiqué une source policière.

    Les chaussées des grandes artères du centre étaient jonchées de poubelles incendiées -- piochées dans les tas d'ordure accumulés par plus de deux semaines de grèves des éboueurs--, de débris de marbre et d'éclats de verre provenant des abribus détruits.

    La rage des fauteurs de troubles avait éclaté plus tôt contre le cordon policier protégeant le Parlement, où doit être voté jeudi un nouveau projet de loi d'austérité à la demande des créanciers internationaux du pays.

    Les grands hôtels de la place ont fermé leurs volets face à l'offensive.

    Une guérite abritant en temps ordinaire un evzone, les gardes nationaux vêtus de la traditionnelle fustanelle dont le pas cadencé fait la joie des touristes, a été incendiée, sous les yeux de centaines de journalistes du monde entier venus assister à l'épreuve de force entre le peuple grec et ses gouvernants au bout de plus de deux ans de crise.

    En dépit de cette tension, et de tirs de gaz lacrymogènes par la police, la foule est longtemps restée massée autour de Syntagma, à l'issue de manifestations ayant réuni quelque 70.000 personnes, selon la police, environ 200.000 selon les syndicats. Pour tout le pays, la police recensait quelque 125.000 manifestants.

    A Athènes, près de 5.000 policiers avaient été placés en état d'alerte.

    Des affrontements ont aussi opposé forces anti-émeutes à quelques centaines des milliers de propriétaires de taxis manifestant contre la libéralisation de leur profession. Ils ont bombardé le cordon policier de pierres et de poubelles, déclenchant des tirs de lacrymogènes.