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Etats-Unis : croissance nulle... en attendant pire...?

économie

Lien publiée le 30 avril 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(afp) 

L’économie des Etats-Unis a calé au premier trimestre du fait des conditions hivernales difficiles, décevant les attentes des analystes au moment où la Réserve fédérale (Fed) s’apprête à réduire encore son soutien à l’économie.

Selon la première estimation du département du Commerce publiée mercredi, le Produit Intérieur Brut (PIB) américain n’a progressé que de 0,1% en rythme annualisé de janvier à mars.

La prévision médiane des analystes était de 1% après une expansion de 2,6% au quatrième trimestre et de 4,1% au troisième trimestre.

Seules les dépenses de consommation se sont bien comportées, surtout grâce aux dépenses dans les services, notamment d’électricité et de chauffage mais aussi aux dépenses de santé favorisées par la mise en place du système Obamacare.

Les dépenses de consommation ont progressé de 3% après 3,3% au trimestre précédent.

En revanche de nombreux secteurs de l’économie sont tombés dans le rouge.

Les investissements des entreprises ont reculé de 2,1%, après une hausse de 5,7% au trimestre précédent.

Les investissements résidentiels sont en retrait de 5,7%. Quant aux exportations, elles ont plongé de 7,6% alors qu’elles avaient augmenté de 9,5% au quatrième trimestre. C’est leur plus forte chute depuis le 1er trimestre 2009 où elles avaient fondu de plus d’un quart.

«Cette estimation du PIB est sujette à plusieurs influences notables, notamment un hiver historiquement sévère qui a, provisoirement, affaibli la croissance», a réagi la Maison Blanche dans un communiqué.

- Optimisme pour le 2e trimestre -

Son économiste Jason Furman a relevé que la bonne tenue des dépenses de consommation reflétait notamment «une forte hausse des dépenses de santé», impact positif de la mise en place de l’Affordable Care Act (dit Obamacare) qui permet à des millions d’Américains d’être médicalement couverts pour la première fois.

La Réserve fédérale (Fed) avait averti à plusieurs reprises que les conditions hivernales exceptionnelles avaient affecté l’expansion économique.

Dans son Livre beige publié début mars --un document de 48 pages--, la banque centrale avait cité 120 fois le mauvais temps pour expliquer le ralentissement de l’activité dans la plupart des régions.

Cette performance décevante ne devrait toutefois pas dérouter la Fed de son objectif de clore d’ici la fin de l’année ses injections massives de liquidités destinées à soutenir la reprise.

Selon la grande majorité des analystes, le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) doit annoncer plus tard dans la journée, à l’issue d’une réunion de deux jours, une nouvelle réduction de 10 milliards de dollars par mois de ses achats d’obligations, pour les porter à 45 milliards mensuels.

Les acteurs sur les marchés seront très attentifs à ce que dit le Comité monétaire sur l’état de l’économie.

Selon Michael Gapen, analyste chez Barclays Research, le FOMC doit «signaler que l’activité économique va rebondir».

Si la Fed avait pris acte du ralentissement de l’activité au premier trimestre du fait des conditions météorologiques, depuis, elle a assuré dans son Livre Beige mi-avril que la croissance redémarrait.

Avec un retour de la fréquentation des magasins, les dépenses de consommation ont accéléré «après l’amélioration des conditions climatiques», signalait ce rapport sur l’état de l’économie qui paraît toutes les six semaines.

Pour l’économiste d’IHS Global Insight Paul Edelstein, les derniers indicateurs «montrent un changement et un rebond durable de la croissance au dessus de 2,5% pour le début du deuxième trimestre».

Il cite les ventes au détail, celles de voitures ainsi que la production manufacturière, même si le secteur immobilier manque de dynamisme.

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Alors que l’on nous rebat les oreilles de cette fameuse reprise de l’économie américaine qui devait tirer la croissance mondiale telle une locomotive à vapeur, en réalité de plus en plus de signes sont annonciateurs, et vraisemblablement précurseurs, d’une nouvelle fin de cycle.

La suite : http://www.lecontrarien.com/fin-de-cycle-et-fin-de-croissance-aux-usa-30-04-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=1c855a43db-daily_newsletter_2014_04_30&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-1c855a43db-45287361