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Résultats des élections locales en Grèce

Grèce international

Lien publiée le 19 mai 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Syriza (gauche antilibérale) progresse fortement par rapport aux élections de 2010, dans une élection qui lui est peu favorable, car favorisant les notables du PASOK ("gauche") et de la Nouvelle Démocratie ("droite").

Les camarades d'Antarsya (anticapitaliste, anti-UE) progresse également, malgré la pression du "vote utile" pour Syriza. 

http://en.wikipedia.org/wiki/Greek_local_elections,_2014

Election results

In the municipalities, as well as the regions, any candidate can participate in the 1st round. If the leading candidate doesn't have the required number of the votes, then a second round is held between the two leading candidates of the 1st round.

Nationwide percentage results

PartyNationwide
resultsChange from
2010 local elections

ND 26.4   -6.4
SYRIZA 17.7   +12.7
PASOK 16.2   -18.5
KKE 8.8   -2.1
XA 8.1   n/a
DIMAR 3.8   +1.6
ANEL 3.2   n/a
Anticapitalist Left Cooperation for the Overthrow 2.3  +0.5
All others 13.5  +0.1
 

(afp)  ATHÈNES, 19 mai 2014 (AFP) - La percée de la gauche radicale Syriza au premier tour des élections locales en Grèce, face à la droite du Premier ministre Antonis Samaras, crée une forte polarisation à six jours du scrutin européen.

      Reflétant la colère des Grecs face aux répercussions de la crise, et le discrédit de la classe politique traditionnelle, surtout celle des socialistes du Pasok, le Syriza a réussi pour la première fois à participer au second tour à Athènes et dans sa région, l'Attique, la plus grande du pays (un tiers de l'électorat), avec deux candidats trentenaires. Syriza sera aussi au second tour dans quatre autres régions.

      "Athènes et l'Attique ont envoyé un message fort contre +le mémorandum+ (la politique d'austérité), c'est une première pour la gauche que d'être aussi présente dans le paysage des collectivités locales", s'est félicité lundi à la radio Skaï Panos Skourletis, porte-parole du Syriza.

      "Si le résultat de dimanche prochain est un désaveu des politiques gouvernementales, il y aura des conséquences politiques", a-t-il prédit.

      Alexis Tsipras, président du Syriza et candidat de la Gauche européenne pour la présidence de la Commission européenne, n'a pas cessé récemment de réclamer des élections législatives anticipées. 

      Rena Dourou, la candidate de ce parti en Attique, est arrivée première avec 23,7% selon les résultats quasi définitifs, devançant de plus de 1% Yannis Sgouros, actuel président de la région soutenu par les socialistes Pasok. 

      --"Sept jours cruciaux"--

      =========================

      Toutefois, le Syriza devrait avoir du mal à l'emporter, M. Sgouros bénéficiant sans doute des voix de la droite, partenaire des socialistes dans le gouvernement de coalition. 

      Même enjeu pour Athènes où l'actuel maire, Georges Kaminis, soutenu aussi par les socialistes, devance Gavriïl Sakellaridis, son adversaire Syriza de 1%.

      Le porte-parole du gouvernement Simos Kédikoglou a donné le ton dès lundi matin en déclarant à la radio Skaï que la droite "soutiendra les candidats du centre-gauche à Athènes et en Attique".

      Pour Thessalonique, deuxième ville du pays, le résultat est plus clair en faveur de l'actuel maire Yannis Boutaris, également indépendant soutenu par le centre gauche, face à son adversaire de droite Stavros Kalafatis, qu'il devance de dix points.

      "Sept jours cruciaux" avant les européennes, "les dilemmes du second tour et le spectre des élections législatives anticipées" titrait le quotidien progouvernemental Ta Nea, le plus gros tirage du pays. 

      "La double exclusion de la droite en Attique et à Athènes (...) provoque des perturbations au sein du parti conservateur Nouvelle-Démocratie, qui risquent de s'intensifier en vue du double scrutin de dimanche", a commenté ce journal.

      "Vote à deux vitesses", a indiqué de son côté Ethnos (centre-gauche) en faisant la distinction entre le vote à Athènes d'un côté et en province de l'autre, où le critère local a prévalu. Malgré les pertes de voix, la droite revendique la majorité des 13 régions, suivie par le Pasok.

      Parti marginal du 4% il y a deux ans, le Syriza avait su quadrupler son score lors des législatives du juin 2012, qui se sont déroulées en pleine crise politique et économique du pays, et son score ne cesse d'augmenter, menaçant la coalition gouvernementale.

      Devant cet enjeu, M. Samaras a appelé "les Grecs à voter pour la stabilité" et à "ne pas laisser le pays aller en arrière". Le Premier ministre pensait surtout aux Européennes dont le résultat est perçu comme un baromètre pour une coalition à mi-mandat.

      La presse s'inquiète également de la hausse du parti néonazi Aube dorée, dont les candidats à Athènes et en Attique ont emporté respectivement 16% et 11% des voix, un taux inédit, avec cette particularité que la plupart de ses députés sont poursuivis pour "participation à une organisation criminelle", voire en prison.

      "Le serpent est ressorti de l'oeuf", a indiqué Ethnos en soulignant que "la bande néonazie sera vivante tant que les deux grands partis n'écouteront pas les angoisses du peuple".