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Grèce: moins de 10% des 1.27 million de chômeurs ont une allocation

Grèce international

Lien publiée le 6 juin 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

L’allocation chômage est de 360€ par mois en Grèce. Pendant un an maximum.

La très grande majorité des 1.274.843 chômeurs grecs ne reçoivent aucune allocation de chômage. Selon l’Agence pour l’emploi (OAED), seulement 102 026 chômeurs bénéficaient de l’indemnité en avril 2014. C’est moins de 10%.

Bien que les employés paient leurs cotisations de sécurité sociale mois après mois durant toute leur vie active, ils ne sont admissibles à l’allocation de chômage que pour une seule année, quand ils perdent leur emploi. Le rallongement de la période sans emploi dû à la crise les exclu donc du système de santé.

Dans la Grèce des accords de prêt et de l’austérité, l’allocation chômage est de 360€ par mois. Ce n’est pas grand-chose dans un pays qui souffre de la récession. Car la Grèce n’est pas un pays bon marché pour ce qui concerne les produits de première nécessité.

Comment ces personnes s’en sortent ? Grâce l’aide de parents et amis, et en accumulant des dettes qu’ils ne seront probablement jamais en mesure de rembourser.

Et parfois, n’ayant plus accès au système de santé, une jeune écolière de 12 ans donne sa vie à l’austérité.

Source : Okea News

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Âgée de seulement 12 ans, Anastasia Starokoltseva est décédée mardi dans son école à Athènes, parce que sa mère ne pouvait pas payer les coûteux antiépileptiques dont sa fille avait besoin.

La mère d’Anastasia n’a pas pu payer non plus pour les funérailles de sa fille : elle n’avait pas l’argent pour l’enterrer.

Une vie perdue pour une crise d’épilepsie, au 21ème siècle, en Europe.

Une petite fille bannie du système national de santé du pays (comme un tiers de la population).

L’indifférence jusqu’à l’anesthésie. Cela s’appelle un crime.

C’est une affaire qui a provoqué choc et colère. Et beaucoup de chagrin. Son école primaire du quartier d’Athènes de Sepolia a été plongé dans le deuil.

Les enseignants et les camarades de classe de la petite Anastasia, dévastés, ont lancé un appel pour aider à réunir l’argent pour lui fournir un enterrement.

« Nous regrettons d’annoncer qu’Anastasia Starokoltseva, une élève de la classe de sixième, est morte d’un arrêt cardio-respiratoire », disait la triste annonce de l’école, qui a fermé comme une marque de respect.

Finalement, la municipalité locale a réuni les fonds nécessaires et Anastasia a été enterrée jeudi.

Anastasia a payé le coût de l’austérité avec sa vie.

Source : Okea News