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Assa Abloy - Vachette, Sainte-Savine: la clé, c’est la lutte

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Lien publiée le 3 août 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2400&id=22

Vachette, entreprise troyenne de métallurgie reprise par le groupe suédois Assa Abloy et installée maintenant à Sainte-Savine, emploie 500 salariés qui produisent les bien connus verrous Vachette, et autres pièces de serrurerie.

Lors du dernier Comité d'entreprise, la direction a évoqué un projet de délocalisation du service qui assemble la « serrure urgence D 45 » et la « serrure de sécurité 5000 », ainsi que la fabrication de certains verrous. Alors que, pour son 150e anniversaire, elle annonçait « une année prometteuse », ce sont aujourd'hui les 21 emplois de ce service qui sont menacés.

Les salariés ont immédiatement réagi en débrayant par roulements. Dans les années précédentes, ils avaient déjà mené des luttes pour défendre leurs emplois contre des actionnaires qui envisagent régulièrement de telles délocalisations. Les ouvrières et ouvriers de Vachette réclament l'abandon de ce projet. Le patron ayant refusé de répondre, ils ont voté unanimement, au cours de deux rassemblements, le durcissement du mouvement avant les départs en congés.

Une déléguée a pris la parole pour exprimer son écœurement. Elle a rapporté que lorsque les élus au CE ont annoncé le mouvement de débrayages, le patron s'est exclamé : « Puisque c'est comme ça, je ne vous dirai plus rien au CE, si c'est pour ramasser une grève pour un projet concernant seulement 21 postes ! ».

Vendredi 25 juillet, la police du maire socialiste est intervenue sur demande du patron pour tenter de faire passer un camion bloqué par les travailleurs. Cela a eu pour effet de mettre tout le monde en colère. Le mouvement a été reconduit jusqu'au samedi 26 juillet à midi, jour des congés annuels. Les travailleurs se sont promis de remettre cela dès la rentrée début septembre, afin que les mauvais coups du patron soient remballés.

Correspondant LO