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Mc Donald : en grève pour se faire payer leurs salaires

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Lien publiée le 11 septembre 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://communismeouvrier.wordpress.com/2014/09/10/mc-donald-en-greve-pour-se-faire-payer-leurs-salaires/

L’Humanité, 10 septembre 2014 :

Les salariés de trois Mc Donald situés dans l’agglomération marseillaise ont de nouveau cessé le travail entre 11 heures 30 et 13 heures 30 mardi, cette fois pour dénoncer des retenues indues sur leurs salaires du mois d’août.

Marseille (Bouches-du-Rhône), correspondance. Inquiets pour le changement d’actionnariat de leur entreprise, une franchise de la chaîne de fast-food qui remet en question leurs acquis sociaux comme le treizième mois, une mutuelle et une participation aux bénéfices, les équipiers de ces restaurants avaient mené une grève perlée du 17 août au 1er septembre.

«Mc Donald France avait cessé ses livraisons et la direction nous dit que l’informatique a été coupée, mais il n’y a aucune raison que les salariés ne soient pas payés», dénonce Houcine Ben Chiha, délégué CGT. «Les employés se sont déplacés sur leur lieu de travail, ont pointé et ont assuré des tâches comme le nettoyage sous les ordres de leur directeur. Ils ont manifesté sur leur temps de repos.»

Cette retenue de 350 à 400 euros par personne fait particulièrement mal en cette période de rentrée scolaire. Si des référés vont être déposés, il faudra attendre encore une semaine avant qu’ils ne soient examinés par la justice. L’avocat de l’intersyndicale CGT-FO-Unsa a également écrit à la direction de Mc Donald France, qui détient 90% de cette franchise.

« Ce non paiement permet de faire peur aux salariés, dont beaucoup sont étudiants ou mères de famille à temps partiel. Mais du coup, ils n’ont plus rien à perdre, ce qui renforce encore la contestation», constate Kamel Guemari, délégué FO.

Pour cette période d’août, seuls les délégués syndicaux ont été payés, un moyen selon eux de « diviser les salariés ». Des salariés qui ont reçu de leur direction une lettre leur demandant s’ils étaient grévistes ou non, une autre démarche dénoncée comme illégale par les syndicats.