[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    Pour un NPA féministe révolutionnaire

    Les questions féministes sont l’objet de débats passionnés et passionnants dans le mouvement féministe et le NPA. Les discussions sur les femmes voilées et les travailleurs/euses du sexe renvoient à la problématique de l’émancipation. Il s'agit d’accepter les revendications des unes et des autres comme des possibilités autoémancipatrices sans pour autant nier la domination inhérente aux situations. Mais la plupart des organisations du mouvement ouvrier ont développé une certaine méfiance à l’égard d’un féminisme perçu comme potentielle source de division au sein du prolétariat. L'enjeu est de reconnaître les spécificités des dominations patriarcale et capitaliste et de penser les luttes contre ces formes d’aliénation en termes d’articulation et non de hiérarchisation.

    Il est clair que le prolétariat est la classe centrale pour le renversement du capitalisme. Mais la lutte contre la domination masculine a souvent été subordonnée à la lutte contre le système capitaliste. Même si le capitalisme a une dimension proprement antiféministe quand sa logique conduit à la destruction d’acquis fondamentaux comme la remise en cause du droit à l’avortement (fermeture des centres I.V.G, conséquence de la loi Bachelot de 2009), cette réalité ne remet pas en cause une certaine autonomie du patriarcat. Tous les rapports d’inégalité ne se réduisent pas à des rapports de classes. Il existe une spécificité de l’oppression envers les femmes qui se structure dans des systèmes patriarcaux variant suivant les époques et/ou les cultures. Concevoir la lutte féministe uniquement comme une lutte pour des droits dans le cadre du système capitaliste et du patriarcat est insuffisant. Nous devons au contraire l’articuler (non la subordonner) à la perspective révolutionnaire d’abolition des classes et des catégories de sexe (femmes et hommes en tant que groupes sociaux supposant la domination d’un sexe sur l’autre).

    C’est d’abord dans le parti qu’il faut combattre les préjugés et comportements sexistes. Il faut favoriser les discussions interindividuelles et permettre aux femmes du parti de se réunir en non-mixité afin de discuter et d’agir contre d’éventuels problèmes de sexisme. Il faut se former aux questions féministes, populariser les études de genre et mettre en oeuvre des pratiques féministes (féminisation des textes, autodéfense féministe) comme autant de moyens pour faire progresser la conscience féministe des militant-e-s.

    Nous devons intervenir lors des mobilisations féministes comme l’a fait le NPA lors des luttes contre la fermeture des centres d’IVG, la défense d’une loi cadre contre les violences faites aux femmes, contre l’abrogation du délit de harcèlement sexuel ainsi que les luttes des travailleurs/euses sexuel-les et des femmes voilées pour l'accès aux droits. Nous devons tenter d’y développer une orientation qui lie luttes contre le patriarcat et le capitalisme débouchant in fine sur la perspective révolutionnaire socialiste.

    Télécharger au format pdf

    Ces articles pourraient vous intéresser :

    France insoumise

    Affaire Quatennens : la FI doit assumer ses responsabilités en tant qu’organisation politique

    Après la révélation par la presse de mains courantes déposées contre lui par son ex-compagne, Adrien Quatennens, député de l'Union Populaire, a expliqué avoir effectivement déjà été l'auteur d'une gifle, d'un geste brusque ayant conduit son ex-compagne à se cogner, ainsi que de textos trop insistants en contexte de rupture conflictuelle. Au-delà du contenu particulier de l'affaire elle-même, un certain nombre de conclusions politiques peuvent être retenues

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Féminisme

    Affaire Coquerel : refuser de hurler avec les loups de la bourgeoisie ne veut pas dire refuser d’entendre la parole des femmes

    Alors qu’Éric Coquerel venait d’être élu à la tête de la commission des finances, plusieurs militantes féministes ont évoqué l’existence de témoignages concernant des comportements problématiques à l’encontre de femmes. Rapidement, un premier témoignage a été porté publiquement par Sophie Tissier : elle fait part de comportements inappropriés de la part du député tout au long d’une soirée, d’une drague « très lourde » qui n’aurait pas cessé malgré l’expression claire de sa désapprobation, de contacts trop insistants au cours d’une danse, de sms insistants après la soirée.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Féminisme

    Pour un 8 mars féministe et révolutionnaire

    Quelques jours après la polémique autour du Hijab de course vendu par Décathlon et après la parution d'une tribune, le 3 mars dernier, intitulée "Pour un 8 mars féministe universaliste", on sait d'avance que la journée internationale de lutte pour les droits des femmes se tiendra dans un climat délétère ce vendredi 8 mars, surtout pour les femmes racisées, les femmes musulmanes, les femmes des classes populaires, qui subissent en même temps la violence du patriarcat, de la bourgeoisie et du racisme d’Etat.

    Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook