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    Tract pour le salon de la distribution

    Par Comité JT RP (11 novembre 2011)
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    Dans la distribution comme ailleurs, refusons de payer la crise du capitalisme !

    uchan a dégagé 705 millions d’euros de profits pour 2010, environ 840 siècles de salaire d’un-e caissier-ère. Ça a l’air de marcher également pour Carrefour : la 2ème plus importante multinationale de la grande distribution hisse ses profits jusqu’à 443 millions en 2010.

    Pas non plus très préoccupant du côté du groupe Casino (qui détient aussi Monoprix, Franprix, Leader Price...) et ses 559 millions de profits en 2010, sa position de leader en Amérique Latine... Ah, nos pauvres entreprises en perte de compétitivité...

    De l’argent, il y en a...

    Pourtant, quand il s’agit de reverser une part de ces richesses à celles et ceux qui s’usent au travail, les caissier-ères, les metteur-ses en rayon... ces géants ont beaucoup de mal. Des milliers de salariés, majoritairement des femmes, sont contraints au temps partiel au SMIC, et doivent se contenter d’environ 700 euros par mois.

    Ironie pourtant fréquente, les salarié-es du secteur ne peuvent pas se payer les marchandises qu’ils voient passer quotidiennement entre leurs mains : les 3/4 des caissier-ères de Carrefour doivent aller faire leurs courses aux hard discount. Pourtant, ce n’est pas un métier de tout repos : on peut penser au stress, ou encore aux fameux troubles musculo-squelettiques (TMS), qui touchent dans les 2000 travailleur-ses de la distribution chaque année.

    Il n’y a pas de miracle : la fortune des patrons ne vient que d’une immense accumulation d’heures de travail exploité, et la distribution n’est pas le secteur le moins lucratif. En 2010, les deux premières fortunes de France étaient Bernard Arnault, qui détient une bonne partie des actions de Carrefour, et Gérard Mulliez, PDG du groupe Auchan. Ce dernier proclame sans rire qu’il suit un modèle chrétien dans lequel les dirigeants ne gagnent « que » 20 fois le SMIC, maximum.

    Si nous voulons autre chose que les miettes laissées charitablement par les patrons, il faut se mobiliser ensemble. C’est ce que font de plus en plus de travailleur-ses, comme à Carrefour, où un grand mouvement de grèves d’avril à juin a permis de décrocher des hausses de revenus, ou à Pizza Hut pour le paiement des heures complémentaires.

    Certes, ces luttes restent isolées, mais elles prouvent qu’il est possible de résister.

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