Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Le PCF et le marxisme (1960-1980). Deuxième partie : l’économie marxiste (11/04)
- Palestine, 1947-1949 : la guerre de l’histoire. À propos du livre d’Ilan Pappé (11/04)
- Trump réinvente le capitalisme guerrier (11/04)
- Université : trouver un second souffle pour la mobilisation dans les facs (11/04)
- IA générative : une nouvelle phase de l’exploitation capitaliste ? (11/04)
- Non au licenciement de Louis-Philippe, délégué du personnel CGT (10/04)
- Un mois de grèves et de luttes : Mars 2025 (10/04)
- Quelle riposte efficace contre Trump ? (08/04)
- Le temps des pervers : une épidémie de burn out (06/04)
- Manif pour presque tous - La chronique de Pierre-Emmanuel Barré (06/04)
- "C’est un acharnement", le long combat judiciaire de deux veilleurs de nuit du Palais Galliera contre la Ville de Paris (06/04)
- Nathalie Saint-Cricq, un problème (communiqués) (05/04)
- L’oligarchie et ses réseaux saccagent le monde - Monique Pinçon-Charlot (05/04)
- Le golf au Kenya : un attribut d’une bourgeoisie mondiale imaginée (04/04)
- L’analyse du phénomène bureaucratique par Ernest Mandel (04/04)
- Pasolini, cinquante ans après : une lucidité toujours marginalisée (04/04)
- Mélenchon : Contre l’extrême droite, agir maintenant ! (04/04)
- Fabien TARRIT, "Marxisme et anthropocène : la centralité de la question écologique chez Marx" (03/04)
- Kohler quitte Macron: révélations sur un pacte "mafieux" (03/04)
- FRANTZ FANON : LA RÉALITÉ COLONIALE QUE LA FRANCE VEUT EFFACER (02/04)
- Conférence de Jean-Luc Mélenchon sur le moment politique (02/04)
- "L’économie de guerre" française est un prélude à la réduction de l’État-Providence (02/04)
- Économie : l’impasse du "keynésianisme militaire", par Michael Roberts (02/04)
- Comment les communistes italiens ont combattu la montée du fascisme (02/04)
- L’Union Européenne s’aligne sur Trump pour couvrir les crimes israéliens (02/04)
Plateforme A - Pour une campagne anticapitaliste et révolutionnaire en 2017 !

La conférence nationale du NPA réunie le week-end des 19 et 20 mars a acté de façon quasi unanime la décision d’être présents de façon indépendante aux prochaines élections présidentielles à travers la candidature de Philippe Poutou, entouré par un collectif de porte-parole composé par Olivier Besancenot, Christine Poupin et Armelle Pertus. C’est l’un des objectifs que nous avons poursuivi avec la constitution de la plateforme A, arrivée en tête avec 41 % des suffrages exprimées par les militants.
Nos débats ont été, et c’est une très bonne chose, fortement percutés par le contexte marqué par la mobilisation de la jeunesse contre la loi travail et la préparation de la journée interprofessionnelle du 31 mars. Nous avons pu faire le point, en particulier avec le secteur jeune qui y joue un rôle important, sur l’état actuel du mouvement, ainsi que discuter de notre orientation visant à pousser, bien au-delà de la seule journée du 31, vers « une grève générale qui balaie ceux qui nous exploitent depuis trop longtemps ».
Ce contexte renforce la nécessité de porter une voix anticapitaliste et révolutionnaire lors des prochaines élections présidentielles. Une voix qui exprime une colère bien plus générale, accumulée depuis longtemps au sein de la classe ouvrière, et qui commence à peine à faire surface. Et aussi, comme le dit la déclaration adoptée par la conférence, une voix « qui tire le bilan des échecs de ceux qui, en Europe, ont prétendu lutter contre l’austérité capitaliste sans s’affronter et en finir avec les institutions des classes dirigeantes », comme Tsipras en Grèce ou le Front de gauche en France.
Cette déclaration a été le résultat d’un compromis entre les différentes positions qui se sont exprimées dans la conférence. Nous avons participé depuis le début à l’effort d’écriture de cette déclaration et avons particulièrement insisté pour qu’elle se délimite de façon claire des courants réformistes, ainsi que de la politique des directions syndicales. Sur ce deuxième point, il y a eu un vote majoritaire des délégués. La conférence a également rejeté à une majorité écrasante un amendement proposant le retrait de la candidature du NPA en cas d’apparition d’une liste unitaire des mouvements sociaux.
Avec ses limites, ce texte pose néanmoins des axes pour une campagne autour d’un programme qui exproprie les capitalistes et qui affirme qu’un « véritable changement de société ne pourra venir que de grandes mobilisations sociales, lorsque les exploités auront pris leurs affaires en main et auront imposé leur propre gouvernement pour construire une autre société, débarrassée de toute forme d’exploitation et d’oppression ». L’enjeu est désormais de les porter dans notre campagne.
Nous avons enfin dû mener une discussion pour pouvoir acter quelque chose qui devrait aller de soi, c’est-à-dire la représentation proportionnelle des différentes plateformes dans l’équipe de campagne qui sera désignée mi-avril, lors de la prochaine réunion du Conseil politique national.
L’étape qui s’ouvre est donc celle de la bataille pour les 500 parrainages, rendue encore plus ardue par les mesures antidémocratiques contenues dans la loi organique de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle. Nous appelons toutes celles et ceux qui partagent une partie de nos idées à s’engager, aux côtés des militantEs et sympathisantEs du NPA, dans cette bataille pour porter une voix anticapitaliste et de classe aux élections de 2017.
Voir les tribunes des plateformes B et C : https://npa2009.org/agir/vie-interne/la-conference-nationale-en-bilans