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Réel succès du 1er tour social !
Le 22 avril 2017, J-1 avant les tristes résultats de dimanche, a eu lieu la première manifestation du 1er tour social, initiative impulsée par de nombreuses sections syndicales combatives telles la CGT Goodyear, Sud Poste 92, CGT énergie Paris, CGT infocom, CGT nettoiement 75, CGT CHRU de Lille, CGT Éduc’Action ou de plusieurs collectif ou associations telles que la Compagnie Jolie Môme, Droit Devant, Fakir et le NPA.
Ce cadre unitaire à aussi permis l'intervention du Collectif Féministe Révolutionnaire, pendant laquelle la nécessité de la prise en compte en dans les luttes sociales des questions féministes et anti-racistes à été posé comme indispensable. Enfin, l'intervention en direct de camarades de l'UGT Guyane on pris la parole via Skype, déclarant que suite à la grève générale de plus d'un mois, l’État à céder 3 milliards d'euros.
Les délégué-e-s de chacune des différentes sections syndicales ont pris la parole à tour de rôle, rappelant que chacun des acquis sociaux ont été gagnés par des travailleurs/euses en lutte. Cela a permis de mettre en avant le mot d'ordre du 1er tour social, qui insiste sur le fait que ce ne sont pas les élections qui vont changer nos vies, mais bien nos mobilisations, nos luttes et nos expériences.
Cette initiative qui est allée contre la-dite trêve électorale a permis le regroupement militant d’équipes combatives qui refusent de rester silencieuse alors que l’urgence sociale est là, et qui n’attendent pas le bon vouloir des directions syndicales. C’est une très bonne chose !
Entre 2500 et 3000 personnes étaient réunies, tout d’abord pour écouter les interventions, puis pour défiler au sein de cortèges dynamiques de République à Bastille.
Cette mobilisation, regroupant l'avant garde qui s'est constituée pendant les manifestations contre la Loi Travail, a permis de rendre concret un pôle ouvrier combatif d’horizon très divers, bien décidé à peser pour initier d'autres initiatives et à bousculer les grandes centrales syndicales. Il y a une nécessité à ne pas rester isolé-e-s, dans notre secteur d’activité, dans notre syndicat, et cette expérience a permis de commencer à travailler dans ce sens.
Avec les résultats du premier tour des présidentielles, qui n’annoncent que des attaques très fortes sur le monde du travail, que ce soit Macron ou Le Pen, il s’agit là de deux faces du capitalisme qui ne sème que la misère chez les exploité-e-s, les opprimé-e-s. Il va falloir résister tou-te-s ensemble aux politiques anti-sociales qui s’annonce et les empêcher par la lutte de classe.
L’objectif est maintenant et de manifester contre l'extrême-droite, de construire un 1er mai offensif, de classe et de masse sur nos revendications, contre les discours de haine et contre l'ultralibéralisme d'un Macron. Comme l'a dit Mickaël Wamen en introduction des prises de paroles, « aujourd'hui c'est le premier tour social, mais il en faudra un deuxième, puis un troisième puis autant que nécessaire ».
Construisons ces convergences initiées par l’initiative du premier tour social, faisons grossir les liens entre les différents secteurs : contre les licenciements, pour l’augmentation des salaires, contre la loi travail, contre les violences policières et contre la répression syndicale. Jeunes, salarié-e-s du privé, du publique, opprimé-e-s par le racisme d’État, l’islamophobie, le sexisme, nous avons toutes et tous intérêt à combattre ensemble sur des bases de classe.