Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Royaume-Uni : une victoire en trompe-l’œil des travaillistes (18/07)
- Clémence Guetté sur France 2 jeudi matin (18/07)
- Mathilde Panot sur LCI jeudi matin (18/07)
- Manu Bompard sur BFM mercredi soir (18/07)
- QUI A TUÉ LA CANDIDATURE HUGUETTE BELLO ? (17/07)
- Friot: L’urgence anthropologique : ne pas laisser le travail au main de la classe capitaliste (17/07)
- Une victoire en suspens ? (16/07)
- Vaincre le néofascisme, construire l’alternative (16/07)
- Le Nouveau Front populaire au bord de l’implosion ? Avec Sandrine Rousseau et Aurélie Trouvé (16/07)
- LES VÉRITÉS DE PORCHER SUR LES "DISCORDES" PS VS LFI (16/07)
- Bompard sur France 2 mardi matin (16/07)
- L’urgence d’une prospérité sans croissance face à la stagnation du PIB (15/07)
- Législatives 2024 : la farce démocratique continue (15/07)
- Les Houtis sont-ils en train de l’emporter en mer Rouge ? (15/07)
- Manuel Bompard sur BFM ce lundi matin (15/07)
- Clémence Guetté ce lundi matin sur TF1 (15/07)
- Rassemblement de la gauche à Nation (14/07)
- Que se passe-t-il dans "la gauche" française ? (14/07)
- Kouvelakis : Transformer le sursis en alternative de pouvoir (14/07)
- Clémence Guetté sur France Inter ce dimanche (14/07)
- Michael Roberts : valeur, profit et production (12/07)
- Conférence de presse de lancement de l’Après (12/07)
- Le Moment Politique - Analyse de Jean-Luc Mélenchon (12/07)
- Face à la crise de régime : mobilisation dans les rues et les entreprises ! (12/07)
- "Réduire ce conflit à une rivalité entre l’Algérie et le Maroc vise à effacer le peuple sahraoui de la carte" (12/07)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site de la france insoumise
- Site du NPA-Révolutionnaire
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Pauvreté, dépenses contraintes : la crise frappe durement les plus modestes
Article publié dans l'Anticapitaliste : Pauvreté, dépenses contraintes : la crise frappe durement les plus modestes | L’Anticapitaliste (lanticapitaliste.org)
Contrairement à ce que le gouvernement a tenté de faire croire, le niveau de vie moyen a baissé en France en 2020.
Ainsi, le « revenu disponible ajusté » (qui tient compte de tous les transferts publics reçus par les ménages) a baissé de 1,5 % quand on tient compte de l’inflation et de l’évolution démographique. Derrière cette moyenne se cache de grandes disparités : les plus précaires ont vu leur niveau de vie s’effondrer pendant que les plus riches ont vu leur épargne (et leur patrimoine immobilier) s’envoler.
Les travailleurEs les plus modestes ont vu leur revenu baisser en 2020
Une récente note de l’INSEE indique qu’une personne sur cinq est en situation de pauvreté monétaire (niveau de vie inférieur à 60 % du niveau de vie médian) ou de privation matérielle et sociale (non-accès aux biens et services fondamentaux). C’est beaucoup plus pour les familles monoparentales (42 % sont affectées par au moins un type de pauvreté) et les couples avec trois enfants ou plus (33 %).
Pour bien appréhender l’ampleur des inégalités, il ne faut pas se focaliser uniquement sur les revenus. Il faut également s’intéresser aux dépenses des ménages. Une récente note de France Stratégie montre très clairement que la part des « dépenses pré-engagées » (dépenses contraintes à court terme car dépendant d’un contrat : loyers, remboursements d’emprunts, assurances...) dans la consommation est bien plus forte chez les plus pauvres. Elle est chez elles et eux de 41 % (en 2017) contre 28 % chez les plus aisés. Cet écart tend à s’accroître avec le temps, si bien que les inégalités de « revenu arbitrable » (une fois déduit les dépenses pré-engagées) tendent à augmenter. Si on s’intéresse également aux dépenses « peu compressibles », comme l’alimentation ou les transports, on constate que leur part est aussi plus importante dans la consommation des plus pauvres.
Pour résumer, les travailleurEs les plus modestes ont vu leur revenu baisser en 2020 alors que la part de leurs dépenses contraintes ne fait qu’augmenter, notamment les loyers (sur fond de flambée des prix immobiliers qui bénéficie avant tout aux plus riches). Dans le même temps, le coût d’une vie décente augmente bien plus vite que l’inflation officielle. Quand on creuse un peu, le tableau est ainsi bien plus sombre que ce qu’indiquent à première vue les statistiques officielles. Ce qui limite encore la casse pour les plus pauvres, ce sont les dépenses sociales (allocations chômage, pensions de retraite...), qui sont plus que jamais dans le viseur du gouvernement, pour lequel la priorité est à la réduction du déficit public et aux dépenses « utiles », c’est-à-dire celles qui subventionnent les capitalistes.