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Une victoire de la solidarité internationale contre la répression des intellectuels par le gouvernement Meloni
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L'actualité récente en Italie révèle la régression autoritaire opérée par le gouvernement de Giorgia Meloni. Alors que l'historien marxiste Luciano Canfora était poursuivi pour diffamation après avoir qualifié Meloni de « néonazie dans l'âme », la cheffe du gouvernement a retiré sa plainte ce vendredi 11 octobre , sans explication officielle. Cette volte-face inattendue inattendue illustre la nature politique de la plainte ainsi que le rôle déterminant de la solidarité internationale face à la répression d’extrême-droite.
Le soutien international à Luciano Canfora, exprimé par des centaines d'universitaires, a probablement joué un rôle déterminant dans ce recul. Des personnalités éminentes issues des universités les plus prestigieuses du monde ont dénoncé une attaque sans précédent contre un intellectuel critique, rappelant des pratiques qui évoquent les heures les plus sombres de l’histoire européenne. Cette solidarité globale a permis de faire reculer Meloni, prouvant que face à une résistance organisée, même les gouvernements les plus autoritaires peuvent hésiter.
Mais ce recul n’est pas synonyme de victoire définitive. Le régime Meloni s’inscrit dans une lignée réactionnaire qui cherche à étouffer toute forme de critique. En multipliant les plaintes en diffamation contre des journalistes, écrivains, et artistes, le gouvernement teste la résistance de la société civile, tout comme le faisaient les fascistes de la première heure. L’écrivain Roberto Saviano, la philosophe Donatella Di Cesare, et même le caricaturiste Mario Natangelo ont subi les foudres de ce gouvernement, rappelant les méthodes de répression politique qui visent à museler toute voix dissidente.
Victor Müller







