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Pour une CN qui discute vraiment des divergences au lieu de les noyer une fois de plus dans un texte flou au nom du consensus
Comme d’autres, nous étions contre la convocation de cette CN car, après les élections, il était clair que le temps manquerait pour la préparer sérieusement, alors que les questions posées conduisent inévitablement à ouvrir des débats de fond, bien au-delà du rapport au FdG.
De fait, beaucoup de camarades ont saisi à juste titre l’occasion pour dire toute leur insatisfaction à l’égard du parti, pour dénoncer l’électoralisme, le manque de démocratie, leur ras-le-bol face aux batailles d’appareils et autres accords au sommet. En effet, cela empêche à la fois les clarifications politiques et l’action efficace du parti dans les luttes et un climat délétère dans les comités démoralise celles et ceux qui avaient mis dans la construction du NPA tout leur espoir d’un parti à la fois nouveau et radical.
Déconnectée de la base, la direction n’avait pas prévu ces réactions... et tente maintenant d’éviter la discussion tant sur la démocratie que sur l’orientation. Ainsi le CE P1A-P2 est-il allé jusqu’à censurer l’expression de certain-e-s dans TEAN ! Et la majorité voudrait entraver les discussions en prétendant que l’enjeu serait seulement de rassembler les camarades opposés à l’entrée au FdG, sur la base d’un texte encore une fois très insuffisant et flou. La P1A se fait la championne de l’unité du parti face à la GA et dramatise en prétendant que, si son texte n’est pas majoritaire, cela va aggraver la crise, démoraliser les camarades, etc.
Il est évidemment indispensable de dégager une large majorité pour que le NPA n’entre pas au FdG. Mais il suffit pour cela d’un simple vote de la CN pour pouvoir passer ensuite au vrai débat. C’est manquer de respect envers les camarades que de prétendre éviter la démoralisation par la dépolitisation.
Si le NPA est en crise, ce n’est pas parce que nous avons des divergences, mais que nous n’en avons jamais discuté correctement. Car, depuis le début, au lieu d’ouvrir les débats nécessaires sur le programme et la stratégie, les luttes et les élections, le réformisme et la révolution, la place à donner à l’écologie, la direction les a empêchés. Le prétexte était déjà de ne fâcher personne et de rassembler tout le monde ; mais la nature a horreur du vide et le résultat est au contraire que tout le monde est fâché ! Il est donc temps d’assumer l’existence de différences politiques et de se donner les moyens d’organiser le débat afin qu’il ne soit pas biaisé par les enjeux de pouvoir, que toutes et tous les camarades y participent pleinement. Ainsi nous en sortirions renforcés pour intervenir ensemble dans les luttes.
Certes, toutes ces questions ne pourront pas être tranchées à cette CN : la discussion se poursuivra jusqu’au congrès. Mais on ne peut dissocier totalement les choix immédiats et les questions plus fondamentales. C’est pourquoi cette CN peut très bien consacrer un temps spécial aux questions démocratiques et se prononcer clairement sur le rapport aux réformistes et le front unique, mais aussi sur la nature d’un véritable programme de transition socialiste et écologiste, les priorités d’implantation, l’activité internationaliste...
L. (75, CPN, P4/Tendance CLAIRE) et M. (18, CPN, P2), plateforme E





