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Notre-Dames-des-Landes : Ayrault, Vinci & co, dégage ! Tous et toutes à Nantes le 22 février

Article publié dans l'hebdomadaire du NPA, L'Anticapitaliste n°229
Il y a un an, l’État retirait piteusement ses 1 200 policiers et gendarmes dépêchés pour vider la ZAD. Les opposantEs avaient fait preuve d’une détermination et d’une cohésion exemplaires malgré leur hétérogénéité : agriculteurs, riverains, écologistes, forces de la gauche alternative... Refusant de se laisser diviser entre « opposants responsables » et « casseurs violents », cette coalition mettait en échec les gesticulations sécuritaires de Valls et s’attirait une large sympathie dans l’opinion, obligeant le gouvernement et les bétonneurs à une pause.
Aujourd’hui, même si l’approche des municipales oblige le PS à une certaine prudence, la situation se tend. Les différents recours déposés devant les instances de l’État bourgeois ont évidemment donné raison à ce dernier, et le préfet de la Loire-Atlantique a signé en décembre les arrêtés préparatoires au lancement des premiers travaux. La police, quasiment invisible ces 12 derniers mois, se montre de plus en plus présente autour de la ZAD et le harcèlement procédurier de Vinci se poursuit contre les occupantEs.
C’est dans ce contexte qu’une manifestation est appelée à Nantes le 22 février. Dans la lignée de la chaîne humaine du 11 mai et du festival militant des 3 et 4 août (événements qui avaient chacun rassemblé près de 40 000 participantEs), il s’agit d’une échéance nationale rassemblant les acteurs locaux de la lutte et leurs soutiens. Une échéance politique d’autant plus importante qu’elle se déroule dans la ville du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, premier pourvoyeur du projet.
Plus que jamais, mettons en échec l’aéroport et son monde, celui du béton comme seul avenir et du profit comme unique moteur !
Pour une perspective anticapitaliste
Le NPA, membre du collectif des organisations contre l’aéroport, ne peut que soutenir cette initiative, et cela d’autant plus que le climat politique actuel est particulièrement propice au détournement de la lutte vers les impasses institutionnelles, régionalistes, corporatistes. Les élections municipales aiguisent les appétits, notamment à EÉLV, et le leader des bonnets rouges, Christian Troadec nous refait le coup de l’union sacrée entre les classes sociales, appelant « les paysans, les ouvriers […], les petits entrepreneurs, commerçants, artisans, l’ensemble des citoyens » bretons à la manifestation du 22.
D’où la nécessité d’afficher une perspective résolument anticapitaliste. Nous ne luttons pas pour que les patrons, grands ou petits, de Bretagne ou d’ailleurs, puissent continuer d’exploiter et de licencier tranquillement après avoir défilé. Nous n’accordons aucun crédit aux élus qui jurent être contre le projet mais refusent de s’opposer au gouvernement qui le porte, préférant les négociations feutrées au rapport de forces direct.
Nous voulons une société débarrassée de l’oppression que le capital fait peser sur les humains et sur l’environnement, une société où les besoins de la majorité passent avant les intérêts de quelques-uns. Faire reculer le gouvernement et les capitalistes sur Notre-Dame-des-Landes constituerait un formidable encouragement aux luttes en cours et en germe.
Ni travaux, ni expulsions : l’aéroport c’est toujours non !
Informations pratiques pour la manifestation :
http://22fevrier2014.blogspot.com
http://www.annonces-ndl.org






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