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Montée nationale « Touche pas ma ZEP » : la lutte continue !

Ce jeudi 19 janvier a eu lieu la première montée nationale à Paris du mouvement « Touche pas ma ZEP ». Suite à plusieurs journées d’action réussies depuis le 29 septembre 2016 (http://tendanceclaire.org/article.php?id=1116), ce mois de janvier avait été marqué par une série de grèves reconductibles dans les établissements les plus combatifs. La manifestation de jeudi après-midi à Paris a réuni plus de 500 manifestant-e-s, confirmant la dynamique d’extension du mouvement.
La journée de jeudi a été l’occasion de la première AG nationale du collectif, en présence de 125 militant-e-s, souvent mandaté-e-s pour représenter les collègues en lutte de leurs établissements respectifs. L’AG a voté à la quasi-unanimité (2 voix contre) la création d’une coordination nationale, mandatée pour étendre la lutte sur la base de l’appel « Touche pas ma ZEP », signé par 105 lycées dans 16 académies (http://www.tpamz.levillage.org/spip.php?rubrique6).
Le nombre de lycées signataires et la variété de leurs implantations géographiques réfute la communication ministérielle, selon laquelle le manque de moyens en ZEP serait un « problème local ». L’AG nationale a d’ailleurs relevé le refus de négocier de la part du ministère. Najat Vallaud-Belkacem a en effet l’impudence de prétendre qu’elle a déjà fait le maximum pour les établissements des quartiers populaires.
Face à cette politique de la sourde oreille, l’AG a prévu d’adresser une lettre ouverte directement au président Hollande. Pour pouvoir tenir dans la durée, elle a également voté la constitution d’une caisse de grève nationale qui permettra de rembourser les journées de grève (en priorité aux AED, AVS, AESH, et à tous les personnels précaires). L’AG a prévu diverses autres actions pour intensifier la pression sur le gouvernement jusqu’aux vacances. Après la rentrée de février, un meeting/concert sera co-organisé avec les élèves et les parents d’élèves.
Le mouvement, qui revendique plus de moyens pour l’enseignement à destination des classes populaires, est largement soutenu par les élèves et les parents d’élèves concerné-e-s. Une pétition a également recueilli le soutien de centaines de chercheu.se.s (http://www.tpamz.levillage.org/spip.php?rubrique20).
Un facteur décisif pour la victoire du mouvement sera la solidarité des enseignant-e-s en dehors de l’éducation prioritaire. À ce stade du mouvement, les dirigeants syndicaux ont la responsabilité de mobiliser plus largement qu’ils ne le font actuellement, en proposant des grèves de solidarité dans tous les établissements, ainsi que des revendications unifiantes pour lancer un grand mouvement d’ensemble.
Suite à la réussite de la montée nationale du jeudi 19 janvier, le mouvement « Touche pas ma ZEP » a déjà prévu une prochaine journée d’action le 27 janvier : élèves, parents ou enseignant-e-s, soyons nombreux/ses à y participer !








