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La conférence nationale doit trancher entre deux logiques politiques, celle de la Plateforme A et celle de la plateforme C
Lors de la conférence nationale en mars, les militant-e-s du parti vont devoir faire un choix décisif sur le profil du NPA, qui dépasse la seule campagne présidentielle.
La plateforme A propose de construire un parti qui rassemble les anticapitalistes et révolutionnaires sur la base d'un programme anticapitaliste, qui met au centre la nécessité d'un gouvernement des travailleurs/ses en rupture avec les institutions et la propriété capitalistes, pour sortir de l'austérité et imposer les mesures d'urgence.
La plateforme C propose de reconstruire une représentation politique des exploité-e-s... avec tous ceux qui se situent à la gauche du PS, c'est-à-dire avec les antilibéraux. Elle insiste sur les points communs avec eux, et ne veut pas mettre en avant le clivage réforme/révolution. Cela conduit à ne centrer la campagne que sur quelques mesures d’urgence.
Entre les deux, la plateforme B prétend se situer au-dessus de la mêlée et elle refuse le débat politique en sous-estimant, voire en niant les différences. Au nom du rassemblement. Mais le rassemblement ne peut se faire qu'à l'issue d'un débat politique où chacun défend dans la transparence ses positions.
Les militant-e-s de la Tendance Claire sont pleinement investi-e-s dans la plateforme A, qui regroupe les sensibilités de la gauche du parti. Nous avons contribué à son élaboration, proposant des amendements qui ont amélioré le texte de départ, notamment sur le combat dans les syndicats pour regrouper les militant-e-s radicaux, sur la nécessité de distinguer l’identité du parti de celle des antilibéraux, sur la question écologique et notamment contre le productivisme, sur la revendication d’égalité hommes/femmes et hétéros/LGBTI, sur la nécessaire rupture avec les institutions de l’UE, sur la mise en avant du projet de société communiste... Sur ces différentes questions, il a fallu accepter des compromis avec nos partenaires des autres plateformes de congrès, étant donné les divergences et surtout la difficulté d’en discuter ensemble. Mais le texte va dans le bon sens. Il est un pas en avant important pour une réorientation du NPA et la constitution d'une nouvelle majorité du parti.
Enfin, il n'y a pas lieu de se livrer à une foire d'empoigne sur le/la candidat-e. Celui ou celle qui nous représentera devra simplement – mais ce n'est malheureusement pas une évidence dans notre parti – porter le mandat de l'organisation.






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