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Boycott du second tour et place à la lutte de classe !

Les sondages ne se sont pas trompés sur les deux qualifiés pour le second tour. Les candidats du PS et de LR ont été balayés. Ils laissent place à un duel entre la représentante de l'extrême droite et le représentant de « l'extrême centre », qui fusionne les pires opportunistes de « gauche » et de droite autour d'un projet néolibéral de contre-réformes dicté par le MEDEF et dans le cadre de l'Union européenne. Macron est un pur produit marketing de la société du spectacle, fabriqué de toute pièce par les patrons du CAC 40, pour tenter de surmonter leur crise d'hégémonie. Leur opération a malheureusement réussi.
Le Pen est la candidate de la réaction sur toute la ligne, du mensonge « social » et du racisme le plus abject. Mais Macron est tout sauf un rempart contre le FN. Le vide et l'escroquerie de sa candidature, soutenue par une grande partie du PS en décomposition, vont malheureusement nourrir une nouvelle progression du FN, exactement comme la politique de Sarkozy et de Hollande avant lui. Nous ne participerons pas au « front républicain » qui se constitue autour de Macron. Pour notre part, nous n’irons pas voter pour lui, nous appelons au boycott du second tour. Mais quel que soit le choix des travailleur/se-s sur ce plan, nous les appelons à se préparer dès maintenant à affronter le prochain président.
Ce président élu après l’effondrement des deux principaux partis du système en crise sera d’emblée très faible. Il sera plus que jamais possible de résister tou-te-s ensemble à sa politique anti-sociale, de le vaincre par la lutte de classe. Nous appelons l’ensemble de celles et ceux qui refusent la poursuite des politiques de Sarkozy-Hollande, la violence des attaques qui s’annoncent, à se rassembler dans un large front unique pour préparer dès maintenant la résistance, par les luttes, dans la rue et par la grève – et pour gagner cette fois !
Dans l’immédiat, nous appelons à manifester contre l'extrême-droite, à construire un 1er mai offensif, de classe et de masse sur nos revendications, contre les discours de haine et contre l'ultralibéralisme d'un Macron.
Nous nous réjouissons du score important de Mélenchon qui témoigne d’une volonté radicale de changement, même si son programme anti-libéral ne peut constituer une solution à la crise du capital et de ses institutions.
Nous nous réjouissons que, malgré tous les obstacles, notre candidat Philippe Poutou et notre parti aient pu mener notre campagne anticapitaliste dans ces élections : cela doit nous permettre de relancer – et de réaxer – la construction du parti anticapitaliste et révolutionnaire dont nous avons besoin. Nous appelons tous ceux et toutes celles qui se sont reconnuEs dans cette campagne à venir le construire avec nous.