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Agenda militant

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    SNJ des 2-3 mars : prêt-e-s pour la lutte, mais la politique reste taboue

    Par R. et J. (11 mars 2013)
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    L"orientation proposée dans la «  feuille de route » contenait un grand nombre de points d'accord. Les attaques du gouvernement Hollande contre notre classe se déclinent dans la jeunesse, en particulier avec la loi Fioraso qui entérine et aggrave la LRU. La nécessité de s'y opposer résolument était bien sûr le point commun entre tous-te-s les camarades du Secrétariat National des Jeunes du NPA.

    Par contre, nous regrettons qu'il y ait eu certaines tendances à la caricature dans la discussion. Notamment de certains camarades ayant voté X au congrès, qui suspectent facilement nous et la majorité du secteur jeune de gauchisme. Par exemple, penser qu'il faut préparer la mobilisation sur les facs ne signifie pas que l'on veuille déclencher des actions minoritaires dès maintenant et négliger le travail d'information.

    Nous avons défendu l'idée qu'il fallait mettre en avant la convergence des luttes face au gouvernement. C'est une orientation qui doit être celle du NPA partout où il intervient, mais cela passe aussi par la convergence des étudiant-e-s mobilisé-e-s avec les boîtes en lutte. Nous sommes d'accord que cela implique en priorité de tout faire pour qu'un mouvement étudiant démarre contre la loi Fioraso. Mais cela n'empêche pas de prendre des initiatives en proposant aux jeunes radicalisé-e-s de soutenir les travailleurs/ses par des caisses de grève, des délégations, des meetings communs... Au contraire nous pensons que cela peut contribuer à stimuler la combativité des un-e-s et des autres.

    Nous avons aussi défendu la perspective d'un pôle alternatif aux directions syndicales, pour faire sauter le verrou qu'elles mettent sur les luttes. Là encore, certain-e-s ont voulu y voir une démarche de contournement des syndicats. Pourtant nous savons bien qu'une grande partie des radicalisés se trouvent dans les syndicats, et qu'il est nécessaire de s'appuyer sur eux. Mais pour devenir majoritaires et viser à disputer la direction du mouvement, il faut à la fois organiser les plus combatifs/ves dans les syndicats, et réunir syndiqué-e-s et non-syndiqué-e-s dans les luttes pour les diriger collectivement (dans les AG, coord...).

    Enfin, nous avons réaffirmé notre conviction qu'il faut articuler les luttes immédiates et notre projet révolutionnaire : le pouvoir auto-organisé des jeunes et des travailleurs. Pour faire progresser politiquement ceux et celles qui luttent à nos côtés, et en gagner un maximum au NPA, il faut expliquer quelle est notre perspective, pourquoi elle est à la fois possible et nécessaire. Concrètement, cela doit être expliqué dans notre journal, faire partie des conclusions politiques de nos tracts. Dans un début de mouvement étudiant, lorsque des AG commencent à se réunir et que le but est avant tout d'informer, il est compréhensible de ne pas exprimer toutes nos idées. Mais quand les AG se renforcent, on peut les considérer comme des « mini-soviets » et ne pas hésiter à y faire des interventions du NPA assumées !

    La majorité du secteur jeune (PY au congrès) est hostile à l'idée d’aborder ouvertement la question du pouvoir : le moment ne serait pas venu. Ce n’est pas notre conception de la démarche transitoire, mais ce débat est toujours écarté. Le résultat, c"est que la « politique » reste taboue.

    Nous avons pu discuter sereinement en commission de tous les amendements, la quasi-totalité étant acceptée a priori sans vote après des reformulations. Nous n'avions pas d'illusion sur l'amendement posant la question du pouvoir, puisque la majorité a clairement expliqué que cela n'aurait pas d'impact sur l"orientation réelle. Mais d'autres camarades de la majorité se sont montrés plus hostiles qu'indifférents et ont soumis au vote cet amendement et même celui sur la convergence des luttes avec les salarié-e-s : ils ont alors été rejetés.

    Nous nous sommes donc abstenus sur la résolution : selon nous un parti anticapitaliste ne peut se contenter de voter « pour la lutte » sans débattre franchement de ce qu'il y défend. Évidemment, cela n'empêche pas que nous serons ensemble dans les mobilisations qui ne manqueront pas de surgir...

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