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Un CPN paralysé à cause du refus persistant de constituer une nouvelle majorité
Lors du CPN de mai, une majorité s'était dégagée autour d'une résolution politique dotant le NPA d'un profil anticapitaliste et révolutionnaire et se fixant l'objectif de construire un courant syndical lutte de classe. Mais cette résolution n'a pas eu de traduction concrète dans le matériel du NPA, et encore moins dans l'expression de nos porte-paroles, dont le principal se contrefiche visiblement des décisions du CPN.
Sur les régionales, nous étions contre que le NPA présente des listes, car nous n’en avons pas les moyens et il faut savoir faire des choix, en l’occurrence lancer une campagne financière pour les élections présidentielle et législatives de 2017, beaucoup plus importantes pour défendre nos idées. Nous étions de plus pour refuser tout accord avec le FdG et appeler à voter LO. La P2 était contre se présenter, mais pas pour appeler à voter LO. La P1 était contre se présenter, mais pour une démarche d’interpellation du FdG. La P3 et la P4 étaient minoritaires, seules à vouloir que le NPA se présente dans trois régions (tout en appelant à juste titre à voter LO dans les autres). Il n’y avait donc pas de majorité possible !
Mais, pour surmonter le blocage, la P3 avait proposé une résolution maintenant le profil anticapitaliste et révolutionnaire du CPN précédent et appelant à la tenue d'AG pour discuter de la pertinence et de la possibilité de se présenter. Une camarade de la P2 avait amendé ce texte, nous l'avons fait aussi et un accord semblait pouvoir se dégager. Malheureusement, aucune commission n'a pu se réunir, l'ex-P2 privilégiant sa réunion de position officiellement dissoute. Une partie de la P2 ne voulait surtout pas d'accord avec la P3, et l'autre partie a alors renoncé à présenter son propre texte pour ne pas braquer la première
Idem sur la résolution présidentielle. Alors qu'un large accord se dessinait sur le profil de campagne que nous voulions mener, des camarades de la P2 ont empêché l'adoption de la résolution sous prétexte que leur amendement appelant à une conférence nationale avait été minoritaire. Ils/elles ont préféré à la dernière minute proposer une motion de deux lignes sans aucun contenu politique... avec la P1. Il était pour eux/elles plus important de s'accorder avec la P1 pour remettre en cause une décision du congrès que de confirmer les orientations du CPN précédent.
C'est une étrange façon de faire qui, outre le problème démocratique que cela pose par rapport au vote du congrès (cf. notre autre contribution), empêche toute continuité d'un CPN à l'autre. Les camarades de la P2 se veulent les garant-e-s de l'unité du NPA contre les tendances centrifuges. Très bien, sauf qu'il ne suffit pas de se placer au « centre » pour que la magie opère. Il faut faire des choix qui ne soient pas uniquement de circonstances, un coup à gauche, un coup à droite, car cela empêche de sortir le parti de la crise.
Si on veut faire vivre l'orientation politique qui s'est dégagée au CPN de mai, il faut désormais que les camarades qui ont voté ensemble cette orientation la prennent au sérieux, assument donc que la P1 est désormais minoritaire et qu’il s’agit bien de constituer une nouvelle majorité, évidemment pluraliste. Cette orientation doit se manifester dans nos tracts, nos communiqués, notre presse. Elle doit être relayée par nos porte-paroles, ce qui n'est pas du tout le cas aujourd'hui, et ce qui pose un énorme problème démocratique qui devra être débattu et résolu.






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