Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Eric Coquerel au Grand Jury ce dimanche (06/10)
- Mélenchon - Gaza, Liban : le cessez-le-feu doit être immédiat ! (05/10)
- DE ALLENDE AU NFP : LE SYSTÈME FAIT TOUJOURS BARRAGE À LA GAUCHE (05/10)
- Bruno Amable sur Elucid (05/10)
- Le curieux renoncement économique de Manuel Bombard (05/10)
- Le capitalocène de Jason W. Moore : un concept (trop) global ? (05/10)
- Le moment politique avec Jean-Luc Mélenchon (04/10)
- Affaire Assange : WikiLeaks dénonce « le faux récit » de certains médias (04/10)
- Sarko candidat en 2007 - Bouygues, Bolloré et Lagardère aux petits soins (04/10)
- Le fantôme immortel de Karl Marx (04/10)
- Les derniers secrets de l’affaire Georges Ibrahim Abdallah (04/10)
- Débat L’Événement sur France 2 (04/10)
- "La Sécu, elle est à qui ?" : à propos de la tribune "Il y a une alternative à l’austérité budgétaire" (03/10)
- "Israël se tourne maintenant contre le Liban pour sécuriser sa frontière nord" (03/10)
- Soudan: L’obstination criminelle des généraux (03/10)
- L’escalade colonisatrice d’Israël (03/10)
- Lutte hégémonique et classes populaires rurales. Le combat antifasciste à la lumière de Gramsci (03/10)
- Le marxisme anticolonial de Mahdi Amel (01/10)
- La gauche latino-américaine entre la Chine, les États-Unis, le progressisme tardif et l’extrême-droite (01/10)
- Forum de la gauche arabe : au Liban, résistance contre l’agression israélienne (01/10)
- Israël : la France arme-t-elle un génocide ? (29/09)
- La revue Esprit et son histoire (29/09)
- La crise de l’industrie automobile et les moyens d’en sortir (29/09)
- Terre, production et capital. Débat avec les théories de la subsistance (29/09)
- Entre culture et politique. Le marxisme de Fredric Jameson (1934-2024) (29/09)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site de la france insoumise
- Site du NPA-Révolutionnaire
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Quand la France puis le Royaume-Uni légalisent leur dispositif de surveillance numérique de masse…
Sur fond d’accroissement des États policiers, d’accentuation de la répression, du contrôle social en général, sous prétexte de guerre ou de terrorisme, les gouvernements de France et du Royaume-Uni font entrer la surveillance de masse via Internet dans la réalité des institutions « démocratiques ».
Au Royaume-Uni, l’aspirateur du GCHQ légalisé
C’est au terme d’une action engagée par l’association Privacy International que le dispositif technique du GCHQ – l’équivalent anglais de la NSA – servant à aspirer l’ensemble des données transitant sur les lignes Internet du Royaume a été officiellement légalisé. Cela n’a longtemps pas été le cas. Cela fait 10 ans que le GCHQ a ouvert cette tâche dans le secret le plus confidentiel. Pas même les membres du Parlement ne furent mis au courant de l’existence d’une telle machinerie. Le GCHQ a travaillé avec ses équipements de captation et de sauvegarde automatique, sans limitation dans le temps et sans avoir à en référer à qui que ce soit – excepté éventuellement les plus hauts dignitaires de l’État. Dispositif non cadré, pour ne pas dire illégal, c’est l’ensemble des données et métadonnées des contenus transitant sur le réseau britannique qui ont été enregistrées sans distinction et qui sont aujourd’hui toujours sauvegardées (grosso modo ils peuvent non seulement savoir qui, où, quand, comment, mais également quoi, c’est à dire l’ensemble des contenus et pas simplement leur contexte). C’est durant l’année 2015 que l’encadrement légal de ce dispositif a été mis en place. Dans la pratique rien ne change pour le GCHQ qui continue à aspirer ce qu’il veut avec l’absence de limite qui le caractérise et le rapproche en cela de la NSA.
Privacy International est donc débouté de toute demande quant au contrôle, à la limitation ou à la suppression des utilisateurs et utilisatrices d’Internet qui n’ont aucune raison d’être surveillé pour des motifs terroriste.
En France, l’Interception Obligatoire Légale entre en scène
Sous un acronyme presque drôle (IOL) le gouvernement français depuis François Fillon en 2005 a également élaboré et mis en place un système d’espionnage de masse via Internet. Tel que révélé par Mediapart dans des documents d’enquête concernant une société prestataire appelée Quosmos, le dispositif en 2009 était loin d’être calibré pour la captation systématique. On se doute que cela a évolué depuis. Plus encore, lors des prorogations successives de l’état d’urgence, le gouvernement a assoupli les définitions des personnes types qui seraient concernées par une surveillance active, d’écoute des communications réseaux : « identifié susceptible d’être en lien avec une menace ». En outre le motif unique de terrorisme défini dans la Loi sur le Renseignement s’est élargi à des cas moins extrêmes : atteintes aux institutions républicaines, violences collectives portant « gravement atteinte à la paix publique », préservation des intérêts économiques majeurs… Les contestataires du système : tou-te-s surveillé-e-s de près ?