[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    Suite à une occupation et une rétention sur Jussieu, une action syndicale victorieuse !

    Par Lucas Battin (13 juin 2013)
    Tweeter Facebook

    Jeudi 6 juin, une travailleuse d'une entreprise sous-traitante de ménage est venue interpeller les syndicats de l’université de Jussieu pour demander de l'aide : elle n'était plus payée depuis fin avril ! Elle a continué à travailler malgré tout, et lorsqu'elle a demandé à être payée début juin à son patron, celui-ci lui a répondu qu'elle était « virée », cela bien entendu sans engager de procédure, profitant du fait que la salariée étant en CDI. En somme, il se contentait de ne plus la payer et de lui mettre la pression pour qu'elle abandonne. Il s'est avéré qu'une autre salariée était dans la même situation. Pour couronner le tout, début juin, deux salariées ont été embauchées pour faire l'entretien à leur place…

    Les camarades de la CGT ont alors programmé une action d'occupation des bureaux du CROUS (qui sous-traite à la boite de ménage) utilisés par cette entreprise. Lundi, l'occupation a duré toute la journée avec les personnels et essentiellement des militants de la CGT et de SUD. Le patron de la boite et la fac de Jussieu ont multiplié les engagements non tenus, baladant ainsi les salariées et les militants.

    Une communication aux personnels de l'université a été alors organisée par la diffusion d'un tract intersyndical sur le campus (y compris avec les syndicats UNSA et CFDT qui n'ont cependant ni distribué le tract ni aidé à l'occupation), titré : « L'université complice des esclavagistes ».

    Mardi matin, un responsable de l'entreprise de ménage a continué à balader tout le monde, mais a tout de même bien voulu se déplacer pour arranger l'affaire. Il a fait alors un virement pour un mois et a dit qu'il ne pouvait pas faire plus (alors que le CROUS avait viré de quoi payer l'autre mois et les heures supplémentaires). Les militants de la CGT ont alors pris la décision de retenir le gérant dans les locaux jusqu'à obtention du paiement. Bien entendu, il a voulu sortir par la force... en vain.

    Vers 15h, cinq flics sont arrivés sur les lieux. Le rappel a donc été battu par les syndicats, et c'est à une bonne trentaine que nous avons assuré la rétention et l'occupation. Finalement, c'était l'entreprise qui avait averti la police, et la fac s'est chargée de les faire partir compte-tenu de la négociation en cours. Les militants avaient tout de même pris le soin de faire sortir les deux salariées concernées par une porte arrière.

    Pour sortir de la situation, nous avons proposé au CROUS de se porter caution du paiement des salaires en faisant un chèque, puisque nous ne pouvions plus avoir aucune confiance en l'entreprise. Cette proposition a été acceptée à 17h, deux responsable de la fac et du CROUS sont venus apporter le chèque et le patron a pu être relâché. Victoire !

    Les salariées n'ont naturellement plus envie de travailler dans cette entreprise étant terrorisées par le patron. Les syndicalistes continuent à soutenir les salariées. La démarche aux prud’homme est envisagée et une démarche pour obtenir leur réembauche par le CROUS et la fac va sans doute être engagée. A suivre….

    Télécharger au format pdf

    Ces articles pourraient vous intéresser :

    France

    Que faire face au coup de force de Macron ?

    Depuis maintenant près de deux mois, Macron refuse de nommer un premier ministre issu du premier bloc au parlement (le Nouveau front populaire). Il cherche la martingale pour un gouvernement de « front républicain » qui disposerait d’une majorité et qui prolongerait peu ou prou la politique qu’il mène depuis 2017. De façon scandaleuse et anti-démocratique, un gouvernement « démissionnaire » se maintient, prépare le budget 2025 et s’apprête (parmi d'autres choses) à mettre en place son « choc des savoirs » à la rentrée scolaire. De façon ubuesque, la Constitution de la 5ème République permet à un gouvernement démissionnaire de se maintenir sans limite de durée. Pendant l’été, Macron a multiplié les dîners avec les grands patrons, leur assurant que tous leurs intérêts seront garantis ! Autrement dit, Macron réalise un « coup de force » contre la démocratie au nom des intérêts supérieurs de la bourgeoisie. Face à cela, les forces politiques qui constituent le Nouveau Front populaire ont pour le moment maintenu leur unité et continuent à exiger la nomination de Lucie Castets à Matignon. Mais l’heure est aujourd’hui à la mobilisation !

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Santé

    “Variole du singe” : un plan d’urgence nécessaire face à l’impréparation des États capitalistes

    Le 14 août dernier, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclenché son niveau d’alerte maximale concernant une nouvelle souche de la variole du singe (MonkeyPox Clade 1b) après une augmentation de 160 % des cas recensés dans 16 pays africains en 2024 par rapport à l’année précédente. Le lendemain, la Suède a déclaré un premier cas de ce variant sur son territoire. L’OMS a affirmé le 17 août dernier, qu’il est « probable » que des cas « soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines ». Si la vitesse de propagation et les caractéristiques du virus sont bien différentes de celles du Covid-19, la crise du Mpox met à nouveau en lumière les conséquences sanitaires de la destruction de l’environnement et de l’appauvrissement dans les pays dominés, ainsi que l’incapacité du système capitaliste à enrayer la propagation de plus en plus fréquente et simultanée de virus mortels. De façon plus immédiate, une politique sanitaire et industrielle conséquente doit être imposée pour conjurer la catastrophe en Afrique centrale et enrayer son extension à l’échelle mondiale. L’impréparation des Etats et de l’industrie capitalistes est flagrante et montre à nouveau la nécessité d’une planification en rupture avec l’impératif du profit.

    Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    International

    Colombie : deux ans après son élection, qu’en est-il du progressisme du Président Petro ?

    Gustavo Petro a été élu président de la Colombie en 2022 avec 50,44% des voix et une abstention de 41,8%. Le vote jeune a été décisif dans cette élection, alors que d’habitude les jeunes s’abstiennent. Cela a suivi un soulèvement populaire important, avec des blocages des villes et de l’économie et un caractère insurrectionnel par moments. Les centrales syndicales avaient lancé le premier appel, mais avaient été débordées. Il y a eu 75 morts, 1500 blessés, 160 disparus, 18 cas de violences sexuelles, etc. La revendication essentielle était la subsistance. La société colombienne est classée parmi les plus inégalitaires du monde. La société est très divisée. L’élection de Petro, ancien marxiste et toujours marqué à gauche, avait suscité un certain espoir dans les couches populaires ; mais, depuis deux ans, il se heurte à l’opposition de droite, qui reste majoritaire au Congrès (la coalition gouvernementale de Petro ne compte que 88 députés sur 188 et 38 sénateurs sur 106), et surtout à son propre refus de s’en prendre au capitalisme.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Jeux Olympiques

    A-t-on le droit de se réjouir de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 ?

    Conformément à sa politique bonapartiste, nous nous attendions à ce que Macron instrumentalise la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques pour en faire son sacre : une cérémonie pétrie de suffisance nationaliste, réactionnaire, commande univoque d’un président confit dans son auto-satisfaction autoritaire, nous offrant son pain et ses jeux – enfin, surtout ses jeux.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook