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      Près de 5000 personnes a Paris contre la casse de la SNCF et la sélection à l’université

      Par Tristan Daul (13 avril 2018)
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      Avec Sud Rail en tête de cortège, c'est une manifestation très dynamique et déterminée qui a battu le pavé aujourd'hui . Le parcours s'est deroulé de Tolbiac la rouge à la Gare d'Austerlitz. Le départ sonnait comme un symbole : la veille, les CRS ont failli déloger l'université occupée mais ont dû rebrousser chemin face à la mobilisation spontanée de centaines de personnes pour protéger le lieu. Des milliers de personnes ont donc convergé ce jour : les cheminot.e.s de Sud Rail, FO et CGT. Les postier.e.s en grève étaient présent.e.s en nombre, notamment en lutte contre le licenciement de Gaël. Des hospitalier.e.s étaient aussi présent.e.s, ainsi que des sous traitants de la SNCF tel Geodis. Enfin, un important cortege interfac a mis l'ambiance tout au long de la manif.

      A la fin du parcours chacun des secteurs ont pris la parole pour rappeler importance de la convergence mais aussi de la necessite de construire le 19 avril en tant que date sautoir pour le reste de la mobilisation. Les camarades cheminot.e.s ont rappelé l'AG interprofessionnelle de mercredi prochain et les camarades de Paris 4 ont appelé à une interfac parisienne dès demain.

      Si chacune de ces prises de parole monte une certaine disponibilité et une réelle radicalité des camarades mobilisé.e.s, il est important de souligner que malheureusement, pour  l'instant, la mobilisation peine à franchir un saut quantitatif. La faute vient en grande partie aux directions syndicales, Martinez en tête, qui n'appelent pas clairement à la grève jsuqu'au retrait des projets de loi Macron. Faire reculer le gouvernement, ca ne sera pas en discutant dans les couloirs : ca sera en s'opposant frontalement à lui, par la grève generale reconductible !

      A l'heure ou Macron affirme un tournant autoritaire en mennant de front l'offensive a Notre Dame des Landes, dans les facs ou il a fait intervenir les flics à Nanterre, Lille ou ses tentatives a Tolbiac, il est de la responsabilités des organisations du mouvement ouvrier de faire face a la hauteur des attaques. Macron l'a rappelé hier au JT de TF1 : il ne reculera pas dans ses projets de réformes. Il faut donc en déduire une chose : la seule force capable de le faire plier, c'est la nôtre, celle des travailleurs/euses qui bloquent l'économie par la
      grève.

      Nous avons la possibilité de gagner mais il faut pour cela élargir les bases militantes et transformer les AG etudiantes massives en forces manifestants. Sur tous les fronts les colères coagulent, il ne manque qu'un vrai "tou.te.s ensemble". Le 19 est une première étape et le 5 mai apparaît comme une date possiblement massive.  Nous devons construire ces journées en y défendant la necessite d'une grève générale reconductible autour d'un des secteurs les.plus combatifs de la classe ouvriere, celui des cheminot.e.s. Ce secteur est capable d'entrainer les autres, notamment la fonction publique qui devrait se jetter dès maintenant dans la bataille, pas le 22 mai comme le propose les directions syndicales !

      Le rapport de force contre Macron doit franchir un cap quantitatif si nous voulons gagner. Partout nous devons militer pour la grève generale reconductible mais aussi pointer du doigt la stratégie de l'échec pratiqué par les directions syndicales réformistes.

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