[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    Candia Clermont-Ferrand (63) : La lutte paie !

    Par Correspondant (12 avril 2017)
    Tweeter Facebook

    Article paru dans Hebdo L’Anticapitaliste - 378 (06/04/2017).

    Tout commence en 2015 lorsque la société Beurelia, filiale clermontoise de Sodiaal, est fusionnée avec Candia...

    Sans aucune négociation, Candia décide tout simplement de remettre en cause 15 années d’acquis et de négociations : plus de « flexibilité » et une baisse de salaire de 50 euros. Le vendredi 3 mars au soir, les travailleurEs décident de se mettre en grève illimitée. Leur revendication : une augmentation de salaire pour rattraper la perte de rémunération des heures de nuit et des heures sup’. Sur 180 employéEs, une petite centaine se met en grève, très vite rejoints par d’autres collègues. 

    Candia propose d’abord, dans le cadre des NAO, une augmentation de 11 euros. Insuffisant ! La direction décide alors de tenter le pourrissement par la division. Des propositions sont faites en fonction des différents statuts dans la boîte. Rien à faire, les grévistes tiennent bon... ConscientEs du besoin de soutien et de structure pour défendre leurs intérêts, les grévistes décident massivement d’adhérer à la CGT. Première victoire symbolique : alors que la boîte n’avait jamais connu de syndicat, les voici « syndiquéEs à 90 % de l’effectif » !

    Le blocage complet de l’usine est immédiatement suivi par la visite d’un huissier. Cinq grévistes convoqués devant le tribunal... qui décide de ne pas donner suite ! Puis une diffusion de tracts au péage nord, accompagnée d’une caisse de grève. Les Candias ont été touchés par beaucoup de marques de soutien et des contributions : des salariés d’EDF et des anonymes, la visite du député PCF André Chassaigne, de camarades du NPA, du Front de gauche, etc. Tous ces éléments qui font que l’on se sent porté ont fortifié leur unité. Sur une centaine de grévistes, seuls deux collègues ont donc repris le travail avant la fin de la grève...

    Une belle démonstration

    Dans la semaine du 20 au 26 mars, Candia met le feu aux poudres en proposant une prime de 10 euros. Inacceptable ! L’ensemble des grévistes décident d’investir la salle de négociation... Et une nouvelle réunion de négociation, délocalisée cette fois, est alors prévue pour le lundi 27 mars. Les grévistes lancent un appel à soutien et rassemblement. Ambiance calme mais festive. La police barre la chaussée mais n’intervient pas. Une délégation mixte part pour la négociation, et Candia finit par lâcher 20 euros de plus pour le salaire (ce n’est plus une prime) et le maintien des 11 euros précédemment négociés, soit 31 euros d’augmentation.

    Le piquet de grève est alors levé, mais un petit groupe de grévistes est encore sur place : « on n’a pas tout obtenu, mais on est contents d’avoir gagné ». 26 jours de grève, 6 000 euros dans la caisse de grève (pour une centaine de grévistes...). La lutte dans l’unité, ça paie ! Reste le délicat problème du manque à gagner salarial pour leurs journées de grève...

    Pour plus d’infos, pour les aider : https://www.facebook.com/CandiaClermontE...  

    Télécharger au format pdf

    Ces articles pourraient vous intéresser :

    Grève

    157e jour de grève à MA France : perspectives, risques et combativité ouvrière

    Les salarié.e.s de MA France (Aulnay-sous-Bois, 93) sont en grève et occupent leur usine depuis 157 jours, face à une direction qui veut fermer le site alors que le carnet de commandes était plein.

    Ce vendredi 20 septembre 2024, nous avons reçu le message suivant : « Bonjour tout le monde,
    On a besoin des camarades sur le piquet de grève de M.A France cette après-midi à partir de 13h00, on a des informations que Stellantis et CLN avec le liquidateur vont passer à 14h00. Merci de répondre à notre appel »

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Grève

    Université Paris-Dauphine : grève des salarié·e·s du ménage après 10 licenciements de l’entreprise OMS Synergie

    Mercredi 11 septembre 2024, les salarié·e·s de la société de nettoyage OMS Synergie, à qui l’université Paris-Dauphine sous-traite le ménage, se sont mis·e·s en grève après que l’entreprise a licencié 10 d’entre elles et eux. Certain·e·s de ces agent·es de ménage travaillent sur le site de Dauphine depuis plus de 30 ans, passant d’une entreprise à l’autre, au gré des reprises régulières de marché. Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Lutte de classes

    Soutien à la grève chez Keolis ! Stop à la privatisation des transports en commun !

    Depuis le 12 septembre, les conducteurs/trices de bus sont en grève illimitée au dépôt de Montesson. Il s’agit d’une grève ultra-majoritaire qui regroupe plus de 90% des conducteurs/trices et qui paralyse les lignes de bus dépendant de ce dépôt. Leurs revendications portent sur leurs conditions de travail dégradées depuis la privatisation de leur dépôt de bus au profit de l’entreprise multinationale Keolis. Cette dégradation impacte aussi les usager-e-s, avec notamment du matériel roulant en mauvais état et une mise sous pression du personnel qui augmente les risques d’accident (voir tract ci-dessous). Face à des patrons qui refusent d’entendre les revendications légitimes, la grève constitue la meilleure manière de défendre les intérêts du personnel et des usagèr-e-s.


      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook