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    Bilan de la Conférence Nationale (25-26 juin) par la délégation de la position C

    La situation montre que, pour être utile aux travailleurs et à la jeunesse, il ne suffit pas d’encourager les luttes. Après la vague de processus révolutionnaires dans les pays arabes, une crise politique majeure couve en Grèce, maillon le plus faible de l’UE. Face à un monstrueux plan d’austérité, la mobilisation de dizaines de milliers d’indignés, les journées de grève générale, l’encerclement du Parlement n’ont pas permis d’arrêter le « socialiste » Papandréou. Or le régime grec menace les prolétaires de toute l’UE. En France, les suppressions d’emplois pleuvent, PSA a annoncé la fermeture d’Aulnay et Sevelnord, le management impose des cadences infernales, le gouvernement veut forcer les chômeurs à travailler pour une bouchée de pain, les immigrés sont dénoncés comme boucs émissaires et pourchassés... et Sarkozy promet pire encore sous prétexte d’éviter la situation grecque !

    Pour ouvrir une issue politique à celles et ceux qui luttent, nous avions proposé aux camarades de doter le NPA d’un programme révolutionnaire. Lors du vote non contradictoire, nous nous sommes abstenus sur le texte A, avons voté contre le texte B (qui proposait de poursuivre les discussions avec le Front de gauche). Nous avons été choqués de voir que la quasi-totalité des délégués de la position A (y compris la majorité de la P2) ont joint leur voix à la B pour voter contre notre texte C, alors que, lors des AG électives, certains avaient dit être d’accord sur l’essentiel avec la position C, afin de convaincre les hésitants de voter « tactiquement » pour la A.

    Le texte A ayant obtenu une courte majorité absolue sur du flou (une campagne se faisant l’écho des luttes, mais sans stratégie ni programme), nous avons adopté d’emblée une démarche constructive en proposant à la conférence nationale de le clarifier sur des points clés :

    1. Expropriation sans indemnité ni rachat et sous notre contrôle non seulement des banques (pour financer l’économie) et des entreprises de l’énergie (pour sortir du nucléaire en dix ans), mais aussi des entreprises du CAC 40 en général avec leurs 100 milliards de profits, condition pour que nous puissions, exploités et opprimés, réellement diriger la production.
    2. Destruction des institutions actuelles au service du capital à remplacer par un gouvernement des travailleurs eux-mêmes, seul capable d’imposer la pleine réalisation de nos mots d’ordre : aucun licenciement, partage du travail jusqu’à la disparition du chômage, etc.
    3. Une stratégie clairement différente de celle des directions syndicales réformistes, centrée sur l’auto-organisation, les initiatives pour la convergence et le combat pour la grève générale.
    4. Une caractérisation précise du Front de gauche : front antilibéral qui ne remet pas en cause la propriété privée des grands moyens de production, gère les institutions (hier et peut-être demain au gouvernement central, aujourd’hui dans les régions, départements et villes) et soutient les directions syndicales réformistes, obstacle essentiel aux luttes.

    Malheureusement, la conférence nationale n’a pas planché sur le contenu de la campagne. D’emblée, les dirigeants de la position A ont décidé de discuter d’abord du choix du candidat, puis des axes de campagne, privilégiant le « casting » au « scénario ». Ils ont rejeté en commission nos 4 amendements au projet de déclaration et, contrairement à l’usage, nous ont refusé de les soumettre en plénière. Les délégués n’avaient le choix qu’entre approuver ou rejeter en bloc le texte préparé par une poignée de dirigeants. Les autres commissions ont été centrées sur les slogans et la forme de la campagne et leurs débats n’ont même pas été pris en compte ! C’est très grave : la contradiction est terrible entre le projet émancipateur que nous portons et les pratiques internes qui ne peuvent que frustrer et décourager les militants.

    Alors que certains dirigeants de la position B ont laissé entendre qu’ils ne feraient pas la campagne du NPA (espérons que les camarades de la base de la B ne les suivront pas !), nous la ferons. Cependant, les compromis flous nous condamnent à l’impuissance. Nous continuons donc le combat pour convaincre une majorité de camarades. Face à la crise capitaliste et à la montée du FN, notre parti ne peut être utile aux travailleurs que s’il se dote d’une stratégie et d’un programme révolutionnaire concret et vivant.

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