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Brève réponse à un article du journal "Le Prolétaire"
A propos de la Réforme territoriale. Une Tendance claire...MENT réformiste
http://pcint.org/03_LP/511/512_tendance-claire-ment.htm
Il y a un réel désaccord entre nous : quand la bourgeoisie modifie ses institutions pour améliorer le cadre dans lequel elle exploite les travailleurs, nous pensons en effet qu’il est juste de combattre ces réformes institutionnelles. Quant à vous, vous vous refusez à combattre ce type de réformes sous prétexte qu’elles ne visent qu’à remplacer des institutions bourgeoises par d’autres institutions bourgeoises. C’est une divergence, mais ce n’est pas une ligne de démarcation entre les réformistes et les révolutionnaires. Avec cette façon de raisonner, il ne faudrait jamais s’opposer à une contre-réforme, parce que s’opposer à une contre-réforme impliquerait défendre le statut quo capitaliste !
S’il s’agissait de discuter de ces divergences, la discussion pourrait être intéressante. Mais vous préférez nous faire passer pour des défenseurs de l’État bourgeois, sous prétexte que nous combattons la « réforme territoriale ». Or, nous disons explicitement que « la rupture avec le système capitaliste impliquera la destruction de l’État bourgeois et la mise en place d'institutions totalement nouvelles ». Alors que nous disons « il faut donc montrer que de nouvelles institutions, démocratiques et sous le contrôle du peuple travailleur (un gouvernement des travailleurs, appuyé sur le principe du contrôle et de la révocabilité des élu-e-s par la population), sont une nécessité », vous traduisez (!) : « Bref un gouvernement vraiment démocratique, et le tour sera joué: plus besoin de révolution, de destruction de l’État bourgeois, d’instauration de la dictature du prolétariat, le principe de la révocabilité des élus par la «population» (les électeurs) suffit ! ». C’est une déformation grossière de nos positions, alors que nous disons explicitement le contraire !
Apparemment, le simple mot « démocratique » vous fait perdre la tête et vous fait dire n’importe quoi. Mais pour nous, « un gouvernement vraiment démocratique » nécessite précisément une révolution et la mise en place d’un gouvernement des travailleurs, c’est-à-dire de la dictature du prolétariat. Celle-ci implique une démocratie bien plus complète que celle des États bourgeois, et va de pair avec la nécessité que le prolétariat exerce pleinement son pouvoir, sa dictature, sur la classe capitaliste.
Pour que vos critiques puissent convaincre ou au moins nourrir de vrais échanges, il faudrait que vous ayez le souci de la vérité et de la rigueur. C’est une qualité qu’on pourrait attendre chez des révolutionnaires.








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