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Pour une politique révolutionnaire spécifique dans la jeunesse
Le bilan du secteur jeune est mitigé. « Mettre son milieu en action » est le credo de toutes les discussions internes. Mais il faut aussi défendre un programme.
L'activité du secteur jeune du NPA se concentre principalement sur les lycées et dans les facs par une apparition propre (tracts, affiches, tables), mais aussi dans des collectifs féministes, le RUSF et par une grosse activité syndicale quand il y a des luttes nationales (les retraites récemment) ou locales (les PRES, corollaires de la LRU, les bourses).
Le secteur jeune a toujours refusé de discuter sérieusement de la politique à mener dans les syndicats étudiants. Reconstruire la combativité dans les universités en intervenant en commun avec une orientation politique dans les syndicats de lutte principalement SUD et la FSE est une nécessité. Le processus de fusion de ces deux syndicats doit permettre de rouvrir la discussion sur le syndicalisme. Selon nous il est vain de militer à l'UNEF car ce n’est plus un syndicat de masse et cela fait perdre un temps considérable en batailles fractionnelles dépourvues d’enjeu majeur.
Le secteur jeune a tendance à se penser lui-même comme un syndicat très radical plus que comme acteur politique. Or nous devons défendre un programme révolutionnaire dans la jeunesse et mener une lutte contre l'idéologie dominante dans les universités, par exemple en organisant des formations marxistes ou en faisant des revues plus théoriques avec des jeunes intéressés par le marxisme au-delà de nos rangs.
Nous devons aussi être à la pointe des combats internationalistes. En ce sens, la campagne internationaliste proposée lors du dernier secrétariat national jeune est une bonne base pour populariser les luttes internationales (Québec, Syrie, Grèce etc) et y développer notre orientation internationaliste en y exposant notre analyse de la crise.
Le secteur jeune a aussi une activité envers les jeunes travailleurs, principalement à travers le comité JT. Il mène une activité régulière (bulletin Barricades) en direction des CFA et des salons de l'emploi afin de s'implanter dans la jeunesse la plus exploitée. Il a également soutenu plusieurs luttes dans la restauration rapide. En général, il serait très important que les camarades étudiants participent à l’activité en direction du monde du travail pour se familiariser avec lui et apporter leur soutien aux luttes.
Ne pas dénoncer le rôle traître des directions syndicales ne fait qu’aggraver la dérive
parasyndicaliste qui amène à l'idée que nous pourrions seuls en impulsant des luttes partout où nous sommes faire naître des mouvements nationaux. Souvent le secrétariat national jeune développe des revendications justes en elles-mêmes mais reste dans la logique d’un programme minimum au lieu d'une démarche transitoire. Or les revendications immédiates des jeunes doivent mener à la nécessité de détruire le système. Les jeunes sont souvent plus réceptifs à ces idées, moins formatés et plus enclins à se révolter. La tâche du secteur jeunes est d’être à l’avant-garde de la jeunesse révoltée et à la pointe de la lutte idéologique. Cela fonde la nécessité d’une autonomie du secteur jeunes, avec les moyens nécessaires. C’est ainsi qu’il pourra jouer un véritable rôle d’entraînement pour tout le NPA, vers un parti révolutionnaire !








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