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Écologie : « Faire des gestes » ou taper un grand coup ?

Dans cette petite infographie (tournée en dérision en un sympathique mème anticapitaliste…), typique de l’écologie mainstream, on nous propose de faire les éternels petits gestes individuels, censés en s’accumulant avoir un impact global sur le climat. Personne de sensé ne peut avoir de raison d’être contre faire ces gestes. Mais véhiculer ce genre de messages en guise de solution à l’urgence écologique, c’est gesticuler (et se donner bonne conscience), voire faire preuve d’hypocrisie (quand cela vient de la propagande du ministère de l’écologie par exemple). Par exemple :
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« Utiliser plutôt des piles rechargeables » : D’accord, mais… pourquoi est-ce qu’on continue encore de produire des piles non rechargeables ??
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« Eviter les produits jetables » : On laisse les capitalistes libre de produire toujours plus de jetable et favoriser l’obsolescence, et on espère naïvement que les consommateurs vont « faire les bons choix » ?
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« Boire plutôt l’eau du robinet » : Et si on commençait par interdire la publicité pour les eaux en bouteille ?
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« Utiliser du papier issu de forêts gérées durablement » : Et si le problème c’était avant tout qu’il y ait des forêts gérées « non durablement » ?
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« Choisir les produits avec moins d’emballage » et « Eviter les portions individuelles » : C’est très bien ! Mais qui a eu l’idée de mettre ces produits sur le marché ?

Les cadres en costume bien comme il faut qui ont pris ces décisions dans leur bureau portent bien plus de responsabilité que les prolos qui vont acheter ça.
Dans le capitalisme, malgré tous les discours idéalistes, l’offre est plus fondamentale que la demande. C’est pour cela que transformer la production est une condition pour transformer la consommation. Transformer la production, c’est nous débarrasser des patrons et passer à l’autogestion des entreprises.




