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      Il est temps de construire enfin une grande tendance révolutionnaire dans le NPA!

      Le pire a certes été évité au dernier CPN : espérons que la Conférence nationale confirmera très majoritairement le rejet de la politique proposée par le front P3/Droite de la P1, qui voudrait poursuivre indéfiniment (pour 2012 et au-delà) les discussions avec le FdG, donc soumettre notre parti à une logique de recomposition de la « gauche de la gauche ». Pour préserver les aspects positifs des principes fondateurs, il faut refuser la dilution de l’anticapitalisme dans l’antilibéralisme, empêcher que la ligne du parti devienne compatible avec celles du réformisme.

      Cependant, ces dérives se nourrissent des ambiguïtés du congrès fondateur. Or les dirigeants de la P2 n’ont jamais voulu les reconnaître et les surmonter, refusant notamment la constitution d’une grande tendance révolutionnaire. C’est pour cette raison qu’ils s’allient maintenant avec une bonne partie de la P1 pour battre la droite du parti, mais sur la base d’un texte qui renonce à leurs propres fondamentaux.

      Vouloir faire un « texte court » n’est pas une raison pour renoncer à son programme. Dans le « texte A » ne sont avancés ni l’auto-organisation, ni la perspective de la grève générale, ni le gouvernement des travailleurs. Parler des luttes ne suffit pas : il faut proposer une stratégie offensive fondée sur la démocratie ouvrière, l’objectif de la grève générale et la mise en avant de revendications transitoires posant clairement la question du pouvoir.

      Le « texte A » sème en outre de graves confusions. Évoquant les négociations menées avec les composantes du FdG, il les caractérise comme une « démarche de rassemblement des anticapitalistes », semant l’illusion selon laquelle le PCF et le PG seraient anticapitalistes. Au lieu d’expliquer qu’aucune alliance programmatique n’est possible avec ces organisations qui prétendent humaniser le capitalisme, s’opposent à la grève générale lorsque la perspective en est posée et se montrent favorables aux interventions impérialistes, le « texte A » dit qu’il faut cesser ces négociations car, dans la pratique, elles n’ont pas abouti.

      Les responsables de la P2 contribuent ainsi à la confusion qui est à la source de la crise du parti. Les divergences importantes qui les opposent à la P1 ont été artificiellement enfouies, mais ce compromis fragile ne pourra que voler en éclats au premier désaccord. Un temps précieux aura été perdu dans l’élaboration et la diffusion d’un programme clairement révolutionnaire.

      Depuis le début du NPA, la Tendance CLAIRE s’efforce d’œuvrer au rassemblement des communistes révolutionnaires dans une tendance qui s’affirme comme telle au sein du parti. D’où les adresses régulières à la P2 et le lancement de la P4 avec d’autres camarades pour le congrès, au-delà des divergences. Face à l’organisation de la P3 en courant public et à son renforcement par le ralliement d’une partie de la P1, il devient urgent d’œuvrer à la constitution d’une grande tendance révolutionnaire. Les camarades de la P2 ont un rôle décisif à jouer, s’ils renoncent aux alliances a minima au profit d’une politique ouvertement communiste révolutionnaire et fière de l’être.

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