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    Déclaration de la plateforme Z en fin du deuxième congrès du NPA

    Par Ludovic Wolfgang ( 6 février 2013)
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    La direction sortante a gagné une courte majorité sur la base d’un texte qui prépare les conditions d’une aggravation de la crise. Elle ne propose rien de concret pour la construction du parti, aucune priorité d’implantation et d’intervention. Sur le fond, au motif d’« opposition de gauche », d’« alternative politique commune » et de « gouvernement anti-austérité », elle veut trancher la question du pouvoir dans un sens qui s’éloigne de la stratégie révolutionnaire. Pour recevoir les voix de camarades sensibles à la pression du « rassemblement » du parti, elle a semé la confusion entre « gouvernement anti-austérité », qui suppose le maintien de l’État bourgeois, et « gouvernement des travailleurs », qui implique au contraire un processus révolutionnaire en acte.

    Les formules qu’elle propose ouvrent la voie à un « gouvernement de gauche » avec des réformistes et des antilibéraux dans le cadre des institutions du capitalisme. Ce tournant se fait sous la pression du Front de Gauche qui appelle au rassemblement de « l’autre gauche » dans la perspective, justement, « d’un gouvernement anti-austérité ». Il s’agit d’une clarification sur la droite des principes fondateurs.

    C’est pourquoi nous entendons poursuivre le combat contre cette orientation désastreuse. Notre politique n’a pas vocation à rester minoritaire. Il y aura des évolutions dans le parti face aux événements de la lutte des classes et aux échéances politiques qui nous attendent. Nous nous appuierons sur les progrès sensibles de la PZ à ce congrès, alors que les autres plateformes s’effondrent en chiffres absolus. Nous nous adressons tout particulièrement aux camarades de la PY et à toutes celles et ceux qui se retrouvent sur nos orientations pour constituer un front contre l’orientation de la direction. Et nous proposons de reconstruire le parti dans la lutte des classes autour des axes suivants :

    • indépendance politique du NPA à l’égard du Front de gauche : aucune alternative politique commune n’est possible ;
    • implantation du parti dans la classe ouvrière, en commençant par les secteurs stratégiques, par la constitution de groupes de travailleurs/ses autour de bulletins permettant de s’approprier nos propositions et d’y contribuer ;
    • au moment où le mouvement ouvrier commence à déployer ses forces, comme ici en France avec PSA, Renault, Goodyear, Sanofi, initiatives dans les luttes pour les soutenir, impulser l’auto-organisation, la convergence ;
    • front unique pour l’action avec les organisations du mouvement ouvrier, de la base au sommet, en créant un rapport de forces par nos initiatives, en combattant l’orientation des directions syndicales qui collaborent plus que jamais avec le patronat et le gouvernement, en constituant un pôle alternatif ;
    • orientation internationaliste et anti-impérialiste systématique, combinant soutien aux peuples opprimés et travailleurs/ses en lutte et combat contre notre propre impérialisme.

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