[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Brève réponse à un article du journal "Le Prolétaire"

Par Tendance CLAIRE (26 septembre 2014)
Tweeter Facebook

A propos de la Réforme territoriale. Une Tendance claire...MENT réformiste
http://pcint.org/03_LP/511/512_tendance-claire-ment.htm 

Il y a un réel désaccord entre nous : quand la bourgeoisie modifie ses institutions pour améliorer le cadre dans lequel elle exploite les travailleurs, nous pensons en effet qu’il est juste de combattre ces réformes institutionnelles. Quant à vous, vous vous refusez à combattre ce type de réformes sous prétexte qu’elles ne visent qu’à remplacer des institutions bourgeoises par d’autres institutions bourgeoises. C’est une divergence, mais ce n’est pas une ligne de démarcation entre les réformistes et les révolutionnaires. Avec cette façon de raisonner, il ne faudrait jamais s’opposer à une contre-réforme, parce que s’opposer à une contre-réforme impliquerait défendre le statut quo capitaliste !

S’il s’agissait de discuter de ces divergences, la discussion pourrait être intéressante. Mais vous préférez nous faire passer pour des défenseurs de l’État bourgeois, sous prétexte que nous combattons la « réforme territoriale ». Or, nous disons explicitement que « la rupture avec le système capitaliste impliquera la destruction de l’État bourgeois et la mise en place d'institutions totalement nouvelles ». Alors que nous disons « il faut donc montrer que de nouvelles institutions, démocratiques et sous le contrôle du peuple travailleur (un gouvernement des travailleurs, appuyé sur le principe du contrôle et de la révocabilité des élu-e-s par la population), sont une nécessité », vous traduisez (!) : « Bref un gouvernement vraiment démocratique, et le tour sera joué: plus besoin de révolution, de destruction de l’État bourgeois, d’instauration de la dictature du prolétariat, le principe de la révocabilité des élus par la «population» (les électeurs) suffit ! ». C’est une déformation grossière de nos positions, alors que nous disons explicitement le contraire !

Apparemment, le simple mot « démocratique » vous fait perdre la tête et vous fait dire n’importe quoi. Mais pour nous, « un gouvernement vraiment démocratique » nécessite précisément une révolution et la mise en place d’un gouvernement des travailleurs, c’est-à-dire de la dictature du prolétariat. Celle-ci implique une démocratie bien plus complète que celle des États bourgeois, et va de pair avec la nécessité que le prolétariat exerce pleinement son pouvoir, sa dictature, sur la classe capitaliste.

Pour que vos critiques puissent convaincre ou au moins nourrir de vrais échanges, il faudrait que vous ayez le souci de la vérité et de la rigueur. C’est une qualité qu’on pourrait attendre chez des révolutionnaires.

Télécharger au format pdf

Ces articles pourraient vous intéresser :

Assemblée nationale

Abrogation de la réforme des retraites et RN : retour sur un débat à gauche.

L’utilisation par le RN de sa « niche parlementaire » (qui aura lieu ce 31 octobre) pour soumettre au vote une proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites a pris de court les députés du Nouveau Front Populaire. Les députés du NFP doivent-ils ou non voter cette proposition de loi ? La publication le 16 octobre dernier d’une tribune intitulée « Voter l’abrogation de la réforme des retraites avec le RN, c’est vaincre le RN et la Macronie… en même temps ! » et signée entre autres par Frédéric Lordon, Annie Ernaux, Stathis Kouvélakis, Houria Bouteldja, et Bernard Friot a déclenché un débat et des prises de positions au sein de la gauche réformiste et révolutionnaire, sur lequel nous reviendrons dans cet article. Le 23 octobre dernier, le groupe parlementaire de la France Insoumise ainsi que Jean-Luc Mélenchon se sont positionnés contre le fait de voter la loi d’abrogation. Le débat est donc désormais en quelque sorte « caduque » mais cela témoigne de la verticalité de l’organisation, qui tranche sans consulter les groupes d’action dont un certain nombre débattaient pourtant de cette question. 

Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

Cinéma

Souleymane contre Retailleau

Au moment même où le Premier ministre Barnier, otage du RN, annonçait un nouveau projet de loi contre les migrant-e-s, exigé par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, sortait sur les écrans L’Histoire de Souleymane. Il faut courir voir ce film de Boris Lojkine, qui a du reste obtenu le prix du Jury de la section « Un certain regard » au dernier festival de Cannes et le prix d’interprétation masculine pour Abou Sangaré. Celui-ci n’est pas seulement l’acteur principal du film, époustouflant, mais aussi son inspirateur puisque l’histoire de Souleymane est en partie la sienne. Tous deux sont en effet Guinéens émigrés en France, sans papiers et pouvant donc à tout moment être embarqués par la police et expulsés – même si Abou Sangaré est en réalité mécanicien, alors que Souleymane est livreur à vélo. Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

Transports

La galère est de retour sur le RER B, à peine un mois après la fin des Jeux olympiques et paralympiques

La semaine dernière, les usagèr-e-s du RER B ont à nouveau subi des perturbations massives, en particulier sur la partie Nord gérée par la SNCF – un regrettable retour à la normale, à peine un mois après la fin des Jeux olympiques et paralympiques. Chaque jour de la semaine, les retards s’accumulaient, les trains étaient annulés sans préavis et la communication était presque inexistante. Ce qui aurait pu n’être qu’un incident isolé est en réalité le symptôme d’un système ferroviaire en crise et d’un système capitaliste qui sacrifie les besoins des usagers sur l’autel de la rentabilité.

  Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

France

Le meurtre du cycliste Paul Varry relance la colère contre la violence routière et la voiture-reine

La mort de Paul Varry, tué à 27 ans alors qu’il roulait en vélo à Paris, suscite une immense émotion. Il ne s’agit pas seulement de tristesse, mais aussi de colère. Les premiers témoignages indiquent en effet que le chauffard a fauché volontairement le cycliste. La voiture du meurtrier se trouvait sur la piste cyclable, boulevard Malesherbes, et il a d’abord heurté la victime, en lui roulant sur le pied. Il semble que Paul ait alors tapé sur le capot ou le rétroviseur du véhicule. C’est alors que le conducteur, furieux qu’on ose s’en prendre à son gros SUV Mercedes, l’a écrasé volontairement, ce qui a entraîné sa mort par hémorragie rapide.

  Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook