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Intervention d’un militant du NPA Meuse à la réunion publique de Christian Piquet (Gauche unitaire) à Bar-le-Duc lundi 23 juin

Par (25 juin 2014)
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Monsieur Picquet,

1°) La grève SNCF est en train de mourir à petit feu sous les coups des directions syndicales qui ont tout fait, à des degrés divers pour la stopper alors qu'elle pouvait être victorieuse

Ainsi la CGT, présentée comme le syndicat le plus virulent, a toujours refusé d'appeler au retrait pur et simple du projet de loi.

La CGT appelait d'ailleurs à la reprise du travail un peu partout où elle le pouvait dès le milieu de la semaine dernière, c'est à dire là où la base militante était la moins remontée.

On apprend d'ailleurs dans le Canard enchaîné de mercredi dernier que cette contre réforme avait été négociée depuis longtemps entre le gouvernement et la CGT.

C'est un véritable scandale !

Et que fait le Front de gauche auquel vous appartenez ? Eh bien il se comporte en parfait appendice de la CGT et le député André Chassaigne du front de gauche, offre une porte de sortie au gouvernement en proposant un amendement minable au projet de loi !

Un amendement qui ne change absolument rien au fond du projet vu qu'il ne modifie qu'un sous alinéa d'un des 19 articles de cette loi scélérate

C'est une trahison pure et simple des cheminots.

Si c'est ça la politique soit disant indépendante du front de gauche: une collusion avec le pouvoir, eh bien ne vous étonnez pas que des pelletées de voix aillent rejoindre le Front national.

2°) Dans une contribution que vous avez faite récemment pour Marianne, trouvée sur votre blog, vous avez déclaré : « est à l’ordre du jour un nouveau rassemblement de la gauche pour une nouvelle majorité politique. Où le rose, le vert et le rouge uniraient leurs nuances au service d’un changement radical de cap ! » (cf. http://www.marianne.net/Le-Front-de-gauche-doit-retrouver-son-ambition-majoritaire_a239434.html?com&start=40)

Cette religion de l'unité à gauche que vous professez est pour moi une impasse car l'histoire récente et passée nous enseigne que ça ne marche pas.

Que l'unité conduit immanquablement au compromis, puis à la compromission, puis à la connivence tacite avec les sociaux libéraux, c'est à dire avec le capitalisme.

Aucun exemple qui n'ait marché.

Alors que ce que vous appelez « sectarisme » qui n'est en fait que l'audace d'une position radicale et indépendante, eh bien c'est une démarche politique qui n'est jamais expérimentée jusqu'au bout puisqu'il y a toujours des gens comme vous qui aspirent au pouvoir par les urnes, et qui se rallient à ceux qui sont plus à droite qu'eux.

Et cette politique politicaillonne, c'est aussi ce qui fait le jeu du Front national.

Pour ma part, je me désolidarise de cet unitarisme bêlant qui nous mène dans l'impasse.

Il nous faut un vrai parti de gauche, radical indépendant et révolutionnaire, qui encourage et amplifie les luttes sociales et écologiques plutôt que de les freiner en disant « stop, allez voter ! » ou « rentrez chez vous et laissez nous négocier ».

Mais aujourd'hui hélas, ce parti n'existe pas.

Pourquoi ne pas s'atteler à en reconstruire un plutôt que de courir après des chimères électoralistes ? 

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