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Marche des fiertés parisiennes: Reprendre la rue contre les LGBTIphobies et le gouvernement.
Au nom du foot et du fric généré par l'Euro 2016, sous le prétexte fallacieux de la sécurité, le gouvernement avait déjà contraint l'inter-lgbt à reporter la Marche parisienne au mois de juillet. Cela ne lui suffisait pas. Bernard Cazeneuve et ses services sont revenus à la charge ces derniers jours, demandant le report de celle-ci au mois de septembre. Ce qui signifiait demander son annulation au final.
Dans un contexte marqué par le massacre homophobe d'Orlando, dans un contexte marqué par les agressions lgbti-phobes quotidiennes; l'inter-lgbt et les différentes associations ne pouvaient être que vent debout contre cette proposition-provocation.
Et ce à juste titre après les larmes de crocodiles de Hollande et Valls qui ont suivi Orlando. Larmes de crocodiles de la part de politicienNEs qui ont abandonné les LGBTI devant la manif pour tous et le printemps français, qui ont abandonné la PMA pour toutes les femmes, qui refusent d'avancer vers le changement d'état-civil libre et gratuit pour les personnes transgenres (qui seront à l'honneur cette année pour la marche); qui laissent mutiler les intersexes à leur naissance, qui ont même abandonné à travers les ABC de l'égalité l'idée de lutter contre les stéréotypes à l'école. Les lgbti n'ont pas oublié leurs trahisons et s'apprêtaient à leur rappeler, ce qui explique la fuite en avant de Hollande et Valls qui cherchent à baillonner toute contestation.
Alors, ils ont voulu nous imposer ce qu'ils ont réussi à faire valider aux directions syndicales. Un parcours microscopique, réduit de deux fois sa longueur, quittant les grands boulevards au profit de quais sans visibilité pour les marcheurEUSEs. Sous la pression des associations, l'inter-lgbt qui organise la marche a dû rejeter cette injonction de la préfecture. Cette dernière a finalement autorisé "royalement" un parcours rallongé de 500 mètres, partant du Louvre.
Si nous irons marcher ce samedi, ce sera en solidarité avec les notres assassinéEs à Orlando comme ailleurs, avec les notres qui subissent homophobie, biphobie, lesbophobie et transphobie au quotidien.
Si nous irons marcher ce samedi, ce sera pour dénoncer les trahisons du gouvernement, pour refuser d'être instrumentaliséEs par celui-ci dans la perspective de 2017 face à une droite toujours plus réactionnaire et une extrême-droite en embuscade.
Si nous irons marcher ce samedi, ce sera pour l'égalité des droits pour touTEs, contre l'instrumentalisation des lgbti à des fins racistes, xénophobes, islamophobes.
Si nous irons marcher ce samedi, ce sera pour affirmer notre solidarité de classe face à un gouvernement qui multiplie les attaques antisociales dont la loi travail est le paroxysme (après l'ANI, la réforme des retraites, la loi Macron 1...) et contre laquelle la mobilisation continue. Loi travail qui va d'autant plus toucher les lgbti qu'ils.elles sont déjà particulièrement victimes de la précarité.
Si nous irons marcher ce samedi, ce sera pour défendre nos droits démocratiques, pour notre liberté de manifester, de revendiquer et de s'opposer au gouvernement.
Si nous irons marcher ce samedi, c'est pour rappeler qu'il n'y a que par la mobilisation de masse que nous gagnerons de nouveaux droits, que nous en finirons avec ce système pourri, va t'en guerre, construit sur les oppressions et les discriminations. C'est le sens de notre participation au pôle radical que construit le NPA au coté de tout un arc d'associations, de réseaux, d'individu.e.s que nous appelons donc à rejoindre.
TouTEs dans la rue samedi 2 juillet, dès 14h au Louvre !