[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    Près de 5000 personnes a Paris contre la casse de la SNCF et la sélection à l’université

    Par Tristan Daul (13 avril 2018)
    Tweeter Facebook

    Avec Sud Rail en tête de cortège, c'est une manifestation très dynamique et déterminée qui a battu le pavé aujourd'hui . Le parcours s'est deroulé de Tolbiac la rouge à la Gare d'Austerlitz. Le départ sonnait comme un symbole : la veille, les CRS ont failli déloger l'université occupée mais ont dû rebrousser chemin face à la mobilisation spontanée de centaines de personnes pour protéger le lieu. Des milliers de personnes ont donc convergé ce jour : les cheminot.e.s de Sud Rail, FO et CGT. Les postier.e.s en grève étaient présent.e.s en nombre, notamment en lutte contre le licenciement de Gaël. Des hospitalier.e.s étaient aussi présent.e.s, ainsi que des sous traitants de la SNCF tel Geodis. Enfin, un important cortege interfac a mis l'ambiance tout au long de la manif.

    A la fin du parcours chacun des secteurs ont pris la parole pour rappeler importance de la convergence mais aussi de la necessite de construire le 19 avril en tant que date sautoir pour le reste de la mobilisation. Les camarades cheminot.e.s ont rappelé l'AG interprofessionnelle de mercredi prochain et les camarades de Paris 4 ont appelé à une interfac parisienne dès demain.

    Si chacune de ces prises de parole monte une certaine disponibilité et une réelle radicalité des camarades mobilisé.e.s, il est important de souligner que malheureusement, pour  l'instant, la mobilisation peine à franchir un saut quantitatif. La faute vient en grande partie aux directions syndicales, Martinez en tête, qui n'appelent pas clairement à la grève jsuqu'au retrait des projets de loi Macron. Faire reculer le gouvernement, ca ne sera pas en discutant dans les couloirs : ca sera en s'opposant frontalement à lui, par la grève generale reconductible !

    A l'heure ou Macron affirme un tournant autoritaire en mennant de front l'offensive a Notre Dame des Landes, dans les facs ou il a fait intervenir les flics à Nanterre, Lille ou ses tentatives a Tolbiac, il est de la responsabilités des organisations du mouvement ouvrier de faire face a la hauteur des attaques. Macron l'a rappelé hier au JT de TF1 : il ne reculera pas dans ses projets de réformes. Il faut donc en déduire une chose : la seule force capable de le faire plier, c'est la nôtre, celle des travailleurs/euses qui bloquent l'économie par la
    grève.

    Nous avons la possibilité de gagner mais il faut pour cela élargir les bases militantes et transformer les AG etudiantes massives en forces manifestants. Sur tous les fronts les colères coagulent, il ne manque qu'un vrai "tou.te.s ensemble". Le 19 est une première étape et le 5 mai apparaît comme une date possiblement massive.  Nous devons construire ces journées en y défendant la necessite d'une grève générale reconductible autour d'un des secteurs les.plus combatifs de la classe ouvriere, celui des cheminot.e.s. Ce secteur est capable d'entrainer les autres, notamment la fonction publique qui devrait se jetter dès maintenant dans la bataille, pas le 22 mai comme le propose les directions syndicales !

    Le rapport de force contre Macron doit franchir un cap quantitatif si nous voulons gagner. Partout nous devons militer pour la grève generale reconductible mais aussi pointer du doigt la stratégie de l'échec pratiqué par les directions syndicales réformistes.

    Télécharger au format pdf

    Ces articles pourraient vous intéresser :

    France

    Le gouvernement Bayrou : dernier avatar de la macronie avant la crise terminale ?

    Après la censure du gouvernement Barnier, les palabres à l’Elysée ont repris. Le PS, les Ecologistes et le PCF s’y sont précipités en demandant un « premier ministre de gauche » et à défaut en se disant ouverts à un « accord de non censure ». Les plus allants sur ce terrain ont été les socialistes qui exigeaient un engagement à ne pas recourir au 49-3 et quelques menues inflexions sur la politique suivie. Ce que ces partis de gauche veulent à tout prix éviter, ce sont des élections anticipées : ils ont supplié Macron de leur faire quelques concessions pour qu’une configuration gouvernementale puisse tenir le plus longtemps possible, si possible jusqu’en 2027.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    Transports

    La galère est de retour sur le RER B, à peine un mois après la fin des Jeux olympiques et paralympiques

    La semaine dernière, les usagèr-e-s du RER B ont à nouveau subi des perturbations massives, en particulier sur la partie Nord gérée par la SNCF – un regrettable retour à la normale, à peine un mois après la fin des Jeux olympiques et paralympiques. Chaque jour de la semaine, les retards s’accumulaient, les trains étaient annulés sans préavis et la communication était presque inexistante. Ce qui aurait pu n’être qu’un incident isolé est en réalité le symptôme d’un système ferroviaire en crise et d’un système capitaliste qui sacrifie les besoins des usagers sur l’autel de la rentabilité.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    France

    Face à la politique patronale et réactionnaire de Macron, il faut s’auto-organiser pour préparer les prochaines luttes

    Quoi qu’en dise le gouvernement, la situation économique se dégrade pour les travailleurs et les travailleuses. L’inflation est repartie à la hausse en août et les salaires réels moyens baissent sans discontinuer depuis plus de deux ans, alors que les dividendes versés aux ménages (les plus riches) ont augmenté d’environ 20 % sur un an. Aucune amélioration n’est en vue pour notre camp social : le gouvernement programme des budgets d’austérité entre 2024 et 2027 et rien ne sera entrepris par Macron pour empêcher les capitalistes d’augmenter les prix pour défendre leurs profits. C’est donc bel et bien à une offensive réactionnaire de longue durée à laquelle nous devons nous préparer.

      Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook

    France

    Une rentrée placée sous le signe de la réaction et de l’autoritarisme

    Si la période estivale s’est ouverte par la répression féroce de la révolte dans les banlieues suite à l’assassinat du jeune Nahel, elle s’est clôturée, en toute logique, par le resserrement et l’affirmation de « l’arc républicain », autrement dit de l’arc réactionnaire et islamophobe structurant la politique française depuis des décennies. Cependant, si cet arc a pu se réaffirmer à partir et autour de la question de l’islamophobie et du racisme d’État, c’est en partie dû à la défaite de la lutte contre la réforme des retraites dont la responsabilité est largement imputable à la stratégie dévastatrice des directions syndicales.

     

    Lire la suite...

    Télécharger en pdf Tweeter Facebook