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Congrès: Les logiques d’appareil empêchent le changement de cap voulu par la base… mais qui n’en est pas moins lancé
Nous avons défendu notre projet d’un NPA ouvertement révolutionnaire, porteur du projet communiste autogestionnaire, se construisant dans la classe ouvrière et participant aux luttes de tou-TE-s les oppriméEs. En même temps, nous avons tout fait pour rassembler une majorité sur la base de points d’accord transplateformes pour mandater la nouvelle direction, en alternative à la politique de la direction sortante (P1).
Nous avons ainsi été à l’initiative de la motion A sur les élections : son adoption à 60% (plus encore dans les AG électives) scelle enfin notre indépendance électorale par rapport au Front de gauche, non par posture mais en raison de nos différences programmatiques. Un des verrous pour que le NPA puisse exposer clairement sa politique a donc sauté. Il reste à s’assurer que cette motion soit respectée.
De plus, l’amendement que nous avions défendu avec la P2, reliant notre combat écologique à l’objectif de la révolution socialiste et de la planification démocratique, a également été majoritaire malgré une ultime manœuvre de la P1.
Enfin, nous avons contribué à l’élaboration durant le congrès de la motion décidant une campagne contre l’union sacrée et l’islamophobie, elle aussi majoritaire.
Tout cela constitue des acquis très positifs pour le parti.
Après les AG électives mettant en minorité la P1, nous avions clairement annoncé notre objectif pour ce congrès : regrouper les déléguéEs des P2, 3, 4 et 5 autour d'une déclaration de congrès actant les points communs de ces plateformes et les votes majoritaires des AG pour relancer la construction sur un nouvel axe. Nous avons tout fait pour parvenir à cet objectif malgré les ambiguïtés permanentes des dirigeantEs P2 et des relations bien peu fraternelles. Nous étions tout près du but : un groupe de travail (P2-P5) a intégré au projet de texte P2 des amendements P3 et P5. Rompant avec la ligne du « gouvernement anti-austérité », il mettait en avant l'objectif d'un gouvernement anticapitaliste des travailleurs/ses, en rupture avec les institutions bourgeoises. Il disait que sans annulation de la dette, sans nationalisation des entreprises stratégiques, sans rupture avec les traités de l'UE, les promesses de Syriza ne pourraient pas être tenues. Il définissait une priorité d'implantation dans les entreprises et une orientation en rupture avec les bureaucraties syndicales. Enfin, il intégrait le contenu de la motion A sur les élections et de la motion climat amendée. C'était inacceptable pour la P1. Mais cela convenait sur le fond aux P2, P3 et P5, même si c'était un texte de compromis. Nous aurions pu avoir, pour la première fois dans l'histoire du NPA, une déclaration de congrès majoritaire issue d'un travail d'élaboration commun…
Finalement, la P3 a fait savoir in extremis qu'elle voterait avec nous la déclaration. Mais la P2 a décidé de ne pas prendre part au vote sur son propre texte sous prétexte que la P1 n'en voulait pas. La logique d'appareil a donc pris le pas sur la logique politique du congrès et sur le sens des votes majoritaires.
Au final, la déclaration a donc été minoritaire, au grand soulagement de la P1, qui peut remercier les dirigeantEs P2 qui ont refusé d’acter sa mise en minorité et de prendre leurs responsabilités. Les tendances sectaires de la P3 ont malheureusement facilité ce défilement de la P2. Mais cette détestable logique d’appareil ne pourra masquer bien longtemps la réalité qui s’est massivement exprimée dans les AG électives : les militantEs veulent rompre avec la politique qui a mené le parti dans l’impasse. Si le changement reste très partiel maintenant, il s’imposera d’autant plus fortement demain !
La délégation P5 au congrès